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Après avoir ramené le nul (0-0) de Lomé à l’aller il y a deux semaines, les Lionceaux devront battre le Togo ce samedi au stade Caroline Faye de Mbour pour atteindre le 3ème et dernier tour qualificatif pour la CAN U17 Niger-2015.

En regroupement depuis plusieurs jours au Centre Jules François Bocandé, les protégés de Louis Dominique Coly sont gonflés à bloc pour aller chercher l’exploit face aux cadets togolais, ce samedi. Le résultat du match aller (0-0) leur donne un avantage qu’il faudra concrétiser pour poursuivre le chemin. Car, pour se mettre à l’abri de toute mauvaise surprise à l’issue de ce match retour, les cadets sénégalais devront être efficaces pour marquer rapidement dans cette rencontre. Évidemment, le syndrome du but à l’extérieur sera  présent dans les têtes, puisque si le scénario d’un match nul se répétait, avec un ou des buts, l’équipe togolaise éliminerait le Sénégal.

0-0, un résultat piège

Après avoir arraché un résultat positif à Lomé, Louis Dominique Coly a désormais toutes les informations sur cette sélection togolaise. L’équipe a été renforcée par les arrivées de Dethié Ngom de Diambars et Souleymane Aw d’Aspire. Après avoir bouclé un regroupement fermé de 10 jours au Centre Jules François Bocandé, le staff technique a  certainement eu le temps de faire les réglages nécessaires pour accrocher une place dans le dernier tour des qualifications. Dans la mesure où comme l’indiquait dans nos colonnes, à juste raison, le coach adjoint des cadets, Aly Male, le résultat de l’aller est un score-piège.  En effet, même si le Sénégal a préservé toutes ses chances de après-midi sans encaisser pour atteindre son objectif.

Guinée ou Maroc en cas de qualif’

L’équipe U17 sénégalaise, qui a participé pour la première et dernière fois à cette compétition en 2011 au Rwanda, peut encore rêver de renouveler l’exploit en 2015 au Niger. Pour cela, les Lionceaux cadets devront écarter de leur chemin les Éperviers cadets du Togo qui ont encore une carte à jouer, pour ainsi avoir le droit de disputer le ticket qualificatif à la Guinée Conakry ou au Maroc, lors du tour final.

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DOMINIQUE COLY, COACH U17 – «Les garçons sont prêts à mouiller le maillot»
Coach de l’équipe nationale cadette, Dominique Coly, trouvé hier au Centre technique Jules François Bocandé à Toubab Dialao, est revenu sur le groupe qui va affronter le Togo au stade Caroline Faye pour la manche retour des éliminatoires. Son groupe au complet, le coach de l’équipe nationale des cadets, Dominique Coly, s’est montré confiant. «Nous espérons remporter la victoire pour pouvoir passer ce tour-là. Ce qui a changé entretemps durant ce regroupement, c’est que les joueurs que nous avions libérés pour les examens du BFEM sont de retour. Nous touchons du bois, les garçons ont du répondant», note-t-il.
Très heureux de voir ses poulains prêts à mouiller le maillot pour le Sénégal, «Do» soutient que l’adversaire ne manque pas d’arguments. «Avant de faire le déplacement à Lomé, nous étions partis sans connaître l’adversaire. Maintenant, l’avantage est que nous avons des informations qui peuvent nous êtres utiles. C’est un plus pour notre préparation. Nous ne sommes pas des pros, nous sommes encore des amateurs. Nous ne pouvons pas reconduire la même performance. Mais les garçons sont prêts à mouiller le maillot pour le Sénégal. Aucun match ne ressemble à un autre. Nous nous sommes suffisamment préparés pour pouvoir les mettre en difficulté. Mais il faut dire que les Togolais ont des individualités assez marquantes. Nous savons tous qu’eux aussi veulent gagner», avise-t-il.

ME AUGUSTIN SENGHOR, PRÉSIDENT FSF – «Le talent se conjugue à tous les temps»
«Ce qui marque le plus en vous regardant, c’est que vous avez des visages jeunes. C’est très important pour nous. Nous pouvons dire que c’est vous l’équipe A qui va jouer dans 6 ou 7 ans. Le talent se conjugue à tous les temps. Nous avons confiance en vous. Ne  vous mettez aucune pression que celle de bien jouer. C’est votre tour de mouiller le maillot. En venant ici, le ministre des Sports, Matar Bâ, a posé un acte fort».

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