L’Equipe nationale s’est envolée hier dans la matinée à destination de Gaborone, au Botswana, dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires de la Can 2015. Victorieux de l’Egypte (2-0) vendredi, lors de la première journée, les Lions livrent les clés d’un succès en terre botswanaise.
Peu avant de s’envoler pour Gaborone à bord d’un vol spécial hier matin, quelques Lions ont livré les clés d’un résultat positif en terre botswanaise. C’est d’abord le gardien de but et capitaine de l’équipe, Bouna Coundoul, qui donne le tempo. «On sait ce qui nous attend là-bas. Ça ne sera pas facile. Pour faire un bon résultat, il faudra qu’on se donne à fond comme on l’a fait ici contre l’Egypte», souligne l’un des cadres de l’équipe conscient que les rencontres en Afrique sont souvent très compliquées à jouer. Sous ce registre, Pape Kouly Diop estime qu’il faudra marquer «le plus vite possible» en y mettant «beaucoup d’engagement et de détermination». Une manière de freiner l’ardeur de l’adversaire, mais également du public qui, au fil des minutes, va forcément rester collé derrière son équipe.
Sentiment partagé par l’attaquant Moussa Konaté. Parmi les recalés du match contre l’Egypte, la nouvelle recrue du Fc Sion, en Suisse, estime que «c’est la meilleure manière d’espérer revenir de Gaborone avec un résultat positif».
De son côté, Alfred Ndiaye exige du respect à l’encontre de l’adversaire. Selon lui, la voie du salut passe par l’humilité. «Si on pense que le match est gagné d’avance, cela pourrait être compliqué pour nous. Il faut respecter l’adversaire. D’autant plus qu’en Afrique, même l’adversaire supposé plus faible sur le papier, peut te causer beaucoup de problèmes au finish. Ce n’est pas évident de jouer en Afrique. Surtout quand l’équipe joue à domicile», avertit le sociétaire du Bétis Séville.
Sans aucune information sur l’adversaire, les Lions soulignent attendre la séance vidéo d’avant-match pour se faire une idée. «On le fait souvent à la veille des matchs. On n’a aucune information pour l’instant. On sait juste qu’ils ont perdu devant la Tunisie et qu’ils voudront se racheter à domicile. Mais avec le staff, on aura le temps de les étudier», souligne Bouna Coundoul et ses coéquipiers.
En dehors du terrain, l’équipe devra également gérer tout ce qui va tourner autour de leur environnement. Des mauvaises conditions d’hébergement, en passant par l’accueil loin de celui de la teranga sénégalaise, les hommes de Giresse devront être psychologiquement armés pour ne pas se laisser déstabiliser. Au-delà des conditions d’accueil, «il y a aussi l’arbitrage. On doit être préparés à gérer ce genre de choses pour espérer ramener quelque chose de là-bas», conseille le capitaine de l’équipe. Abondant dans la même direction, Pape Kouly Diop donne en exemple les derniers déplacements des Lions au Cameroun et encore en Côte d’Ivoire. «On a un tout petit peu l’expérience de ce genre de match», rassure l’un des «Espagnols» de la Tanière.