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Les Lions avaient abordé la troisième journée des éliminatoires disputée à Dakar, le 10 octobre dernier à peu près dans les mêmes conditions que le quatrième acte avec une bonne maitrise du ballon sauf pour le choc de Monastir, l’équipe a chuté dans les derniers instants. Et seule différence de taille: les blessures de Moussa Sow et Salif Sané, la première titularisation de Pape Kouly Diop dans cette compétition et le début sur le banc du maître à jouer, Dame Ndoye. Mais Alain Giresse pensait n’avoir pas grand chose à craindre en confiant les clés du jeu à Pape Kouly Diop. Il avait failli avoir faux sur toute la ligne.

Le sélectionneur des Lions devrait cette fois compter sur toutes ses forces vives. Mame Biram qui reprend ce week-end avec Stoke, sera certainement de retour, de même pour Cheikhou Kouyaté et Pape Ndiaye Souaré. Seul Lamine Sané reste incertain pour ce déplacement. A priori, tout ira bien pour les Lions en novembre, mais il y a quelques jours auparavant, rien ne prédestinait non plus l’équipe du Sénégal à vivre deux soirées aussi pénibles au stade Léopold Sédar Senghor puis à Monastir.

Un autre visage de l’Egypte en novembre

Certes, les sept titres de champion d’Afrique des Pharaons d’Egypte ne doivent pas être forcément considérés comme une référence absolue, car, le niveau de la CAN n’étant pas des plus élevés. En plus, les Egyptiens ne pointent qu’à une modeste 61e place au classement Fifa dont 13e en Afrique et ont manqué les deux dernières phases finales en 2012 et 2013 même s’ils sont quelque peu revenus dans la course avec deux victoires d’affilée face au Botswana sur ce même score (2-0). Autre aspect, sans individualités de génie comme la génération d’Ahmet Hassan où Aboutrika se chargeait de diriger les offensives égyptiennes, ils s’appuient sur un gros bloc et une certaine puissance physique. N’empêche, le Sénégal (5e en Afrique et 36 monde) ne vivra pas la même rencontre vécue début septembre à Dakar où il s’est facilement imposé (2-0).

Au Caire, les septuples champions d’Afrique tenteront de donner corps et âmes pour avoir un pas à la prochaine édition dont le lieu sera déterminé dans les semaines à venir après le refus du Maroc en raison d’Ebola. Du coup, il faudra s’attendre à voire une autre équipe d’Egypte qui sans doute, aura un visage plus convaincant. Et en cas de succès chez eux, la tâche sera encore plus compliquée pour les Lions. Dans ce cas, le sélectionneur national sera sur la sellette.

La tête de Giresse en jeu

Dans un mois, le Sénégal sera fixé sur son sort. Entre le match du Caire face à l’Egypte et celui de Dakar contre le Botswana, forcément les cartes seront distribuées. Et pour sauver sa tête, Alain Giresse devra au moins ramener un nul de l’Egypte puis battre les Botswanais cinq jours plus tard. Au cas contraire, le sélectionneur national jouera sa tête même avant la réception du Botswana si le Sénégal perdait devant les Pharaons, sans oublier qu’il y aura deux points d’avance de l’Egypte sur les hommes de Giresse. Ce qui mettrait ‘‘Gigi’’ dans une position fragile avec une seule chose en tête : le miracle d’autant qu’au moment de jouer le Botswana, Egypte et Tunisie s’affrontent et un nul entre elles, pourrait éliminer les Lions mais à condition que les Aigles de Carthage ne fassent pas un faux pas.

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