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Demba Ba a rejoint, en août dernier, le Besiktas (Turquie) à la surprise générale. ‘’Il est arrivé come une star’’, confie Moussa Sow (Fenerbahçe). De quoi alimenter le fameux derby d’Istanbul qui va opposer ces deux attaquants internationaux sénégalais. ‘’J’ai coché cette date’’, rappelle l’ancien Lillois. Et la confrontation tant attendue est pour ce dimanche. Leader avec 14 points, Besiktas accueille Fenerbahçe (4e, 13 points).

Il y a deux ans, vous aviez en face de vous Mamadou Niang pour les derbies d’Istanbul. Cette saison, vous allez avoir Demba Ba (Besiktas). N’est-ce pas un moment particulier?

Bien sûr ! J’ai coché cette date. C’est lors de la 8e journée, dans trois semaines (l’entretien a eu lieu le 8 octobre dernier). Ça sera un plaisir de jouer en face de lui (Demba Ba). J’espère que la victoire sera du côté de Fenerbahçe. Cette année sera importante pour nos deux clubs.

Est-ce que vous parlez déjà du derby ?

Lorsque le calendrier du championnat est sorti, on s’est regardés dans les yeux et on a vérifié à quelle date on allait s’affronter.

Vous étiez ensemble en ce moment ?

On ne vit pas très loin l’un de l’autre à Istanbul. Il est à une minute de chez moi, donc on se voit souvent.

Qu’est-ce que Demba Ba a apporté au championnat turc ?

C’est vrai que quand Demba (Ba) est arrivé, ça a choqué beaucoup de personnes car personne ne s’attendait à ça, surtout en Turquie. Car les gens ne s’attendaient pas à ce qu’il vienne là-bas. Il est arrivé comme une star. C’était impressionnant à voir. Il a apporté du côté de son équipe (Besiktas) beaucoup de confiance et de maturité. C’est quelqu’un qui a de l’expérience, il a joué dans de grands clubs et a marqué beaucoup de buts et le groupe repose beaucoup sur lui. C’est une bonne chose. Il lui revient maintenant de prendre ses responsabilités.

Les deux dernières années, vous avez pris un peu le dessus sur les 3 derbies d’Istanbul contre Besiktas et Galatasaray. Cette année, est-ce que son arrivée ne rééquilibre pas le duel ?

Cela va leur donner plus de confiance. Après, ça reste un match de foot. On verra comment ça va se passer.

Lors des 2 premiers matchs des éliminatoires, vous n’avez joué que quelques minutes. Comment avez-vous vécu cette situation ?

Très bien ! Je ne comprends pas pourquoi ça gêne les gens. On me pose souvent cette question. Je reste professionnel. Je ne me prends pas la tête pour ça. Aujourd’hui, je suis très content d’être dans l’équipe nationale du Sénégal. Le plus important, comme j’ai l’habitude de le dire, c’est que l’équipe gagne. Le reste, les états d’âme pour ceux qui en ont, on le garde à côté. C’est comme ça que le groupe va avancer.

’En Turquie, que ce soit même un petit match ou tous les derbies, c’est vraiment une ambiance de fous malades’’

Avez-vous des novelles d’Issiar Dia ?

Oui, toujours. Issiar, il est là, il se porte bien du côté du Qatar ; ça se passe bien. On espère le retrouver ici parmi nous ; très bientôt pourquoi pas ?

Et Mamadou Niang ?

Oui ! Il m’arrive de l’avoir de temps en temps. Actuellement, il joue en Ligue 2 en France (à Arles-Avignon) pour essayer de trouver un club afin de finir ses belles années précédentes à Marseille et a Al Sadd au Qatar. Mamadou (Niang), c’est quelqu’un qui a beaucoup apporté à l’équipe nationale. Je suis vraiment content d’avoir joué avec lui.

Récemment dans une interview, il (Mamadou Niang) disait que l’ambiance en Turquie était exceptionnelle. Vous confirmez ?

Il a joué en Turquie pendant un an et six mois. Un an à Fenerbahçe et 6 mois à Besiktas. Il a goûté à cette ferveur. Franchement, il faut que les gens viennent voir comment est l’ambiance là-bas. Je conseille vraiment de venir voir les matches. Que ce soit même un petit match ou tous les derbies, c’est vraiment une ambiance de fous malades.

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