La Confédération africaine de football (CAF) et les Fédérations nationales devraient davantage s’investir dans la formation pour assurer la relève dans les équipes nationales, a soutenu l’ancienne star sénégalaise El Hadj Diouf.
“Seule la formation peut aider à l’émergence d’une autre génération de talents parce que le potentiel n’a jamais manqué”, a estimé l’ancien capitaine des Lions du Sénégal.
El Hadj Diouf, double Ballon d’or africain 2001 et 2002, a rappelé que sur un plan personnel, il a eu “la chance d’avoir été bien formé au FC Sochaux”, le club français en faveur duquel il a signé son premier contrat pro.
“Sur le plan local, la Côte d’Ivoire avait réussi un bon travail (académie de l’ASEC)”, a-t-il relevé, ajoutant qu’au début de sa carrière internationale, il était possible de “citer des joueurs de très grand niveau dans toutes les sélections”.
“Maintenant, ce n’est plus le cas”, a-t-il dit, se souvenant de l’équipe du Nigeria de la fin des années 1990 et du début des années 2000 avec comme tête de file Jay-Jay Okocha (Nigeria).
“En Afrique du Sud, au Cameroun, en Zambie, au Maroc et en Algérie pour ne citer que ces quelques pays, il y avait toujours de grands joueurs et c’est dommage que seul Yaya Touré soit nominé pour le Ballon d’or” africain, a-t-il dit.
“Avec la retraite de Didier (Drogba) et de Samuel (Eto’o), il n’y a que le seul Yaya (Touré) et il risque d’être Ballon d’or africain pour longtemps encore”, a estimé le double Ballon d’or africain 2001 et 2002.
Selon l’ancien capitaine des Lions du Sénégal, au début des années 2000, “il était très difficile de postuler pour le Ballon d’or africain”, ce qui “n’est plus le cas maintenant”, a-t-il dit.