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Toutes les équipes présentes à la phase finale de la CAN 2015 veulent jouer dans les villes de Malabo (capitale politique) et Bata (capitale économique) qui disposent d’installations aux normes testées pendant la phase finale de la CAN 2012.

Michel Dussuyer, sélectionneur du Syli national est le premier à dire sa volonté à la veille du tirage au sort. Mais les 14 autres techniciens nourrissent le secret espoir d’évoluer dans ces deux capitales ayant prouvé la qualité de leurs installations.

Alain Giresse, le sélectionneur national du Sénégal, avait indiqué qu’il ne servait à rien de polluer les joueurs avec ce qui s’est passé à Bata en 2012, laissant entendre qu’il est prêt à y retourner.

En attendant le tirage au sort, on sait déjà que la Guinée Equatoriale en tant que pays organisateur, a choisi d’évoluer à Bata où elle avait passé le premier tour en 2012.

La Confédération africaine de football (CAF) et le Comité d’organisation, en décidant de reporter les visites dans les villes de Mongomo et d’Ebebiyin, ont ravivé les craintes des pays participants.

Dans un entretien avec la BBC en fin de semaine dernière, Issa Hayatou, le président de la CAF, avait fait savoir qu’il faut s’attendre à des difficultés au vu des délais.

La Guinée Equatoriale a pris le relai du Maroc à un peu plus de deux mois de la phase finale là où les pays disposent de plus de quatre ans pour préparer leur CAN.

Du côté des autorités équato-guinéennes, on essaie de rassurer. Dans un entretien publié dans le quotidien, le Soleil de ce mercredi, le consul Edu Ondo Mbang Francisco Javier souligne que son pays ‘’est prêt’’.

Et les villes de Mongomo et d’Ebebiyin, objet de toutes les craintes, ‘’sont déjà prêtes’’, a assuré le diplomate, rappelant que toutes les infrastructures étaient là depuis 2012.

‘’En fait, nous nous étions préparés à accueillir cette CAN-là tout seuls au cas…’’, a rappelé le diplomate.

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