En Afrique du Sud depuis deux ans, Issa Sarr connaît bien les Bafana Bafana, où il compte cinq coéquipiers à Orlando Pirates. Le milieu de 28 ans parle des forces et faiblesses de l’équipe qui a sorti le Nigéria des éliminatoires.
Montée en puissance
«Les Bafana Bafana sont en train de monter en puissance, avec le nouveau coach, Shakes Mashaba. L’équipe commence à beaucoup gagner en confiance. Ils ont éliminé le Nigeria lors des qualifications. Il ne faut surtout pas les sous-estimer. C’est une équipe complète. Je compte plusieurs coéquipiers en club : Ntsikelelo Nyauza (défenseur, latéral droit), Thabo Matlaba (défenseur, latéral gauche), Oupa Manyisa (milieu offensif), Kermit Erasmas (attaquant) et Lehlohonolo Majoro (attaquant).»
Forces
«Leurs forces durant les éliminatoires, c’était le pressing dans le premier tiers. Les attaquants ne permettent pas aux défenseurs adverses de construire derrière. Ils jouent en bloc, avec surtout des attaques directes. Ils sont techniques, avec des joueurs de qualité, rapides et puissants. Ils sont aussi très forts sur le plan mental. Tout le pays et toute l’équipe pensent que la mort de leur gardien de but (Senzo Meyiwa, Ndlr) sera récompensée par une performance en Coupe d’Afrique.»
Faiblesses
«Leurs faiblesses se trouvent au niveau de la défense. Ils ont un problème de repli. Malgré leur bloc, il y a toujours des failles. La plupart des joueurs sud africains ne sont pas tactiques. Ils sont en train de faire quelques réglages en défense, avec surtout une instabilité chez les gardiens de but. Depuis la mort de Senzo Meyiawa (assassiné le 26 octobre dernier), le doute s’installe pour ce qui est du poste de gardien de but. C’est le deuxième gardien qui joue (Darren Kitt, 25 ans, 1.83 m, 79 kg) portier de Kortrijk, D1 Belgique). Mais il n’a pas les mêmes qualités que Senzo.»