Joseph Koto, sélectionneur national des Lionceaux, a fait face à la presse hier pour revenir sur la qualification au Mondial à la Nouvelle-Zélande (30 mai – 20 juin), les critiques dont son équipe fait l’objet, mais aussi la demi-finale qui l’opposera demain au Mali. Morceaux choisis.
LE MALI, ADVERSAIRE EN DEMI-FINALE
«C’est une bonne équipe. Tout comme le Sénégal. Nous avons joué 4 à 6 matches amicaux. Mais tout ça n’est pas important. C’est une demi-finale où il n’y a plus de calcul à faire. On est conscient de ça. On a des objectifs à atteindre. Le deuxième est de jouer la finale. On s’en donnera les moyens.»
UNE QUALIFICATION DANS LA DOULEUR
«Les joueurs se sont battus pour arracher cette qualification. Je salue cela. On a été rattrapé contre la Côte d’Ivoire. On menait par 2-1, alors qu’il ne restait que quelques minutes. Le football est parfois diabolique. Quelle que soit l’équipe d’en face, on ne peut pas être sûr de gagner le mach. Il y a des temps forts et des temps faibles pendant lesquels une équipe peut prendre une raclée. Nos jeunes joueurs ne sont pas exempts d’erreurs. Jouer chez soi est aussi difficile. Il y a la pression du public et la peur de perdre. Avec cette qualification, les joueurs sont plus libérés. C’est pourquoi, je vous promets un match agréable.»
LES CRITIQUES
«Malgré le fait qu’on n’ait pas de championnat de petite catégorie, on s’est donné les moyens pour avoir une équipe avec des joueurs de qualité. On nous reproche beaucoup de choses, mais les gens ne font pas la part des choses. Ce n’est pas en un an ou 6 mois qu’on prépare une compétition. La fédération a donné tous les moyens pour mettre cette équipe dans de bonnes conditions. Vouloir que l’Equipe du Sénégal soit parfaite, c’est difficile. Le Sénégal n’a pas joué les préliminaires. Au moment où les équipes jouaient les préliminaires, des rencontres de haut niveau, on jouait des matchs amicaux. Et il y a une différence entre un match amical et un match officiel. Ceux qui connaissent le football ne peuvent pas faire certaines critiques. C’est vrai que les critiques nous permettent d’avancer, mais il faut être objectif. J’aime bien qu’on me critique, ça me revigore. Mais on se demande parfois si ces gens qui critiquent sont du milieu du football.»
