“Je sens que que je suis entrain de progresser à chaque match”
Titulaire sur les 9 derniers matches de l’Espérance Sportive Zarzis, Emmanuel Gomis se plait en Tunisie où il est arrivé en Décembre 2014. Grâce à ses bonnes performances, le milieu de 24 ans, formé à Diambars, a été sélectionné en Mars dernier avec les meilleurs joueurs étrangers qui avaient joué contre la sélection olympique tunisienne, renforcée par quelques joueurs de l’équipe A.
Il y’a un mois, vous aviez été sélectionné par les meilleurs joueurs étrangers pour jouer un match avec l’équipe Olympique. Qu’est-ce que cela vous fait d’être reconnu aussi vite pour vos performances après seulement quelques mois là-bas ?
ça fait vraiment plaisir d’être parmi les sélectionnés. Cela montre que mon travail sur le terrain ne passe pas inaperçu. J’essaie de donner toujours le meilleur de moi même à chaque match.
Comment cela se passe pour vous en Tunisie et pourquoi le choix de ce pays ?
Il n’y avait que cette offre pour moi et je ne pouvais pas rester là à réfléchir. Je me dis que la Tunisie est juste un tremplin pour essayer de viser plus haut. Tout se passe bien pour le moment. Actuellement, on est 5e sur 16 équipes. Si on termine 4e, on se qualifiera pour l’Afrique. Je pense que nous pouvons y arriver car nous faisons partie des équipes qui jouent le plus au ballon. Nous avons la 5e meilleure attaque et la 5e meilleure défense.
“Toutes les équipes jouent sur gazon.”
Sur le plan personnel, comment jugez-vous votre bilan depuis votre arrivée là-bas ?
Je me plais bien ici. C’est un championnat tactique et physique. ça joue au ballon et c’est vraiment professionnel. Mais ce n’est que le début du commencement. Je sens que que je suis entrain de progresser à chaque match et j’ai un coach très professionnel qui m’a facilité mon intégration. C’est grâce à lui que le club m’a recruté.
Quels objectifs vous vous fixez en Tunisie ?
Mon objectif s’est d’enchaîner les bons matches. Je sais que si j’arrive à le faire, je ne resterais pas très longtemps ici. Je veux aussi aider le club à aller le plus loin possible et jouer l’Afrique la saison prochaine. Mais surtout, mon rêve est de faire de bonnes performances avec mon club pour partir en Europe.
A un moment donné, est-ce que vous n’étiez pas un peu découragé de jouer au Sénégal après avoir été en Turquie ?
Non, pas du tout. J’ai toujours cru en mes qualités et je suis un croyant. C’est Dieu qui décide. Chaque chose à son temps !
Sur le plan des infrastructures et des salaires, quelle comparaison faites-vous par rapport au Sénégal ?
C’est comme le jour et la nuit. On ne peut pas comparer les deux championnats. Il y’a des joueurs qui sont dans certains grands clubs et qui gagnent plus que certains qui jouent en Europe. Sur le plan des infrastructures aussi, toutes les équipes jouent sur gazon. Celles qui jouent sur du synthétique, c’est parce que leur pelouse est entrain d’être refaite.
