Gaston M’bengue, président du N’diambour de Louga, champion de Ligue 2 de football, a réitéré, dans un entretien à paraître dans le numéro du mois d’août du mensuel Louga Infos, sa décision de quitter la tête du club qui fait son retour dans l’élite.
‘’Je me connais, j’ai fait ce que j’avais à faire. Maintenant je tire ma révérence. Au nom de ma famille, j’ai décidé de ne pas rempiler’’, a déclaré Gaston Mbengue qui se dit fier d’avoir réussi à faire revenir son club dans l’élite du football national.
‘’Je n’éprouve que de la fierté. Car j’ai trouvé le Ndiambour presque à genoux. C’était le néant, le désert’’, a-t-il dit.
Et aujourd’hui que ‘’le Ndiambour est revenu dans l’élite je ne voudrais pas -et sans entrer dans les détails- qu’il m’arrive la même chose que les présidents de grands clubs. La première division c’est une autre paire de manches, c’est beaucoup plus de dépenses, beaucoup plus d’engagement personnel, beaucoup moins de temps à consacrer à sa famille et je ne voudrais pas essuyer des critiques malveillantes et mensongères’’, a-t-il indiqué.
Et ‘’pendant qu’en ligue 2 on se bat pour boucler des dépenses de 5 à 6 millions par mois, en première division il faut trouver tous les mois au moins 10 millions. Je n’ai pas envie de travailler pour subir des critiques injustes’’, a-t-il expliqué.
A ceux qui l’accusent de faire une gestion solitaire du pouvoir, il a répondu qu’il assume son rôle de président.
‘’C’est mon rôle de président que j’ai assumé jusqu’au bout en toute responsabilité. Certains me reprochent même de ne pas travailler en étroite collaboration avec le Comité Directeur. Mais dans Comité directeur tout le monde était d’accord pour que je gère à ma manière… En plus aucun d’entre les membres de cette structure ne s’acquitte de ses cotisations’’, a-t-il martelé.
Gaston Mbengue a en outre souligné que sa gestion lui a permis de faire de très bonnes recettes aux guichets.
‘’Lorsque, j’ai géré personnellement la billetterie pendant les quatre derniers matches, nous avons obtenu des recettes de 800 à 900.000 francs alors qu’avant cela nous avions du mal à encaisser plus de 200.000 francs de recettes’’, a-t-il insisté.