Mbaye Leye était furieux sur l’arbitre Bart Vertenten après son exclusion : “Il devait aussi donner un peno à Najar au lieu de l’avertir…”
Mbaye Leye ne s’est pas défilé en arrivant en zone mixte après le match, dimanche. Il a répondu à toutes les questions malgré une nervosité qu’il parvenait difficilement à cacher. Il faut dire que son exclusion pour deux cartes jaunes juste avant la pause était particulièrement ridicule.
Le capitaine de Zulte Waregem n’en revenait toujours pas. “Je prends un premier avertissement en allant demander une explication à l’arbitre quand il siffle penalty sur Ezekiel. Il me dit que je ne peux pas lui parler mais je suis le capitaine et j’ai donc le droit de le faire poliment. Je lui ai juste fait remarquer qu’il aurait aussi dû siffler un penalty dans l’autre camp (NdlR : Storm envoyé au tapis par Obradovic). Là, je prends un carton.”
Le Sénégalais attendra trente secondes avant d’en ramasser un second. “Je me suis dirigé vers Defour que je connais bien et je lui ai dit qu’il allait rater, comme d’habitude. C’était pour rire et Steven a d’ailleurs rigolé (NdlR : ce que l’Anderlechtois a confirmé : “On était en train de rigoler, c’était une phase bizarre” ) . Je me retourne et je vois que l’arbitre m’exclut…”
S’il compte présenter ses excuses à ses équipiers pour cette carte rouge qui n’a pas aidé l’équipe, Leye ne veut pas entendre parler de regrets par rapport à Bart Vertenten. “C’est ça le numéro un de l’arbitrage en Belgique ? Il n’avait même pas le match en main. Il devait aussi donner un penalty à Najar en seconde période mais il lui a donné un carton pour simulation à la place… Les erreurs peuvent arriver mais le problème, c’est que les arbitres sont tous des robots ici. Tu ne peux pas leur parler. J’avais déjà eu des soucis avec Visser alors qu’il n’a même pas le niveau pour arbitrer en D1…”
Quand on lui fait remarquer que certains capitaines sont pourtant des spécialistes du taillage de bavette avec l’arbitre, Leye relève la tête. “Je suis content que vous le fassiez remarquer car je ne voulais pas en parler en premier. Certains ont plus de droits que d’autres mais je ne veux pas trop entrer dans cette polémique…”