L’ancien gaucher magique est fier des Lions du Sénégal qui ont valide leur ticket pour le prochain. Pour Khalilou Fadiga, il faudra une préparation mentale, physique et tactique pour aller loin.
Quels commentaires faites-vous de la qualification du Sénégal au Mondial ?
Les conditions de notre qualification en 2002 étaient quelque chose d’exceptionnelle. La coupe du monde est la plus haute distinction sur le plan du football. Se qualifier au mondial pour une équipe comme le Sénégal est quelque chose d’extraordinaire. Il faut aider nos jeunes joueurs. Ils ont accompli quelque chose d’exceptionnelle en se qualifiant au prochain mondial. Quand on sait le nombre de pays qui veut participer à cette compétition. Le football est le sport le plus populaire au monde. Il faut les encourager et les aider pour au moins dépasser les premiers tous. Cela me rendra heureux. Le Sénégal a sa place dans le football.
D’autant plus que c’est Aliou Cissé, un ancien partenaire qui réalise le rêve de tout un peuple…
Absolument ! C’est une grande joie pour Aliou Cissé. C’était notre capitaine, mais au delà tout ca, il reste un frère pour nous. Nous sommes une bande de copain la génération 2002. J’ai toujours milité pour qu’il dirige le Sénégal. Plus patriote que lui cela n’existait pour les candidats qui postulaient pour diriger le Sénégal. Il a les qualités pour diriger cette équipe pour les avoir eu lors des Jo 2012. C’est une fierté pour lui. Parfois, on peut ne pas être d’accord, mais on a discute avec lui. Je pense que c’est ça qui fait la grandeur des hommes. C’est de pouvoir se dire les choses d’avoir besoin d’éclabousser ou quoi que ce soit. Aliou c’est mon ami, un frère. On s’est vu à plusieurs reprises.
Si vous avez quelque chose à dire aux joueurs. Que leur diriez-vous ?
Avant tout, ils doivent être des compétiteurs durant le mondial. Qu’ils se souviennent du peuple et l’espoir placés en eux pour aller loin. Il faudra aussi une bonne préparation mentale, physique et tactique pour réaliser un bon parcours au mondial. Ce sont des joueurs professionnels et ils sont capables d’assimiler les consignes du coach. Mais sur le plan mental, ils doivent se dire que peut-être que ça sera ma seule Coupe du Monde. Ca sera une pression, mais de façon positive. Ils jouent bien donc, on n’a rien à leur apprendre. Ils doivent se mettre dans la tête dire que c’est une compétition unique et il ne faut pas avoir de regret. Pour ne pas avoir de regret, il faut donner le maximum de soit. On peut perdre, mais quand tu perds, il faut le faire avec les armes à la main.