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Vous participez à la conférence de la CAF sur l’évaluation de la participation des équipes en Coupe du monde. Quel bilan faite-vous, en tant que technicien, du Mondial des représentants de l’Afrique ?


Les cinq équipes qui étaient en Coupe du monde ont eu des fortunes diverses. Nous (le Sénégal), on a été éliminé par la réglementation de la FIFA avec le fair-play. C’est vrai qu’on a eu beaucoup d’amertume. Sur cette Coupe du monde, on a eu une belle équipe du Sénégal qui a produit du beau jeu. Il ne nous a pas manqué beaucoup de choses pour passer en huitième de finale.

Où est-ce qu’on a péché exactement ? Est-ce au niveau mental, technique ou on n’a tout simplement pas atteint le haut niveau ?

Ce n’est pas un problème de qualité. Tout au long de cette Coupe du monde, on a vu les équipes africaines montrer beaucoup de qualités. Comme je vous l’ai dit, le football de haut niveau se joue sur des détails, sur la rigueur, sur et en dehors du terrain. On doit continuer à progresser là-dessus. On doit continuer à mûrir afin de consolider les acquis qu’on a emmagasinés pendant cette Coupe du monde.

À quel niveau exactement faudra-t-il progresser ?

À tous les niveaux. Par exemple être beaucoup plus attentif sur les coups de pied arrêtés, être capable de marquer des buts pendant nos temps forts quand on domine l’adversaire et être solide quand on est devant au score et quand il faut se battre pour tenir le résultat.

Le Sénégal est l’une des rares satisfactions africaines dans cette Coupe du monde. Une victoire en Coupe d’Afrique 2019 est-elle votre principal objectif ?

En 2019, c’est sûr et certain que ce sera un moment important pour le football sénégalais. Nous avons à cœur d’aller au Cameroun pour faire la meilleure compétition possible. Je reste persuadé que cette CAN 2019 sera très disputée. Tous les grands y seront. Le Sénégal a à cœur de faire une belle compétition.

Quel regard portez-vous sur le football marocain ?

C’est un football qui progresse de la même façon que toutes les autres nations africaines. Partout où vous allez en Afrique, vous avez une identité de jeu. Tout le monde se prépare physiquement, mentalement et tactiquement. Il y a vingt ans de cela, il y avait un grand écart entre les soi-disant grands de l’Afrique, dont le Maroc, le Sénégal et le Nigeria faisaient partie, et les autres. Aujourd’hui, l’écart s’est beaucoup réduit et ceux qu’on appelait «petites équipes» ont vraiment progressé et travaillent de la même façon que les «grandes équipes». Avoir juste de la qualité ne suffit plus, il faut s’appuyer sur d’autres valeurs qui sont le mental, l’état d’esprit et le comportement pour pouvoir gagner quelque chose.

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