Le président de la fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor a démenti les allégations et autres thèses, selon lesquelles l’ancien attaquant des lions du Sénégal a été gracié par le comité exécutif de la FSF, pour être sélectionnable pour le prochain match Sénégal-Côte d’Ivoire.
Me Senghor précise (une nouvelle fois) que les sanctions qui pesaient sur Amara Traoré, El Hadj Diouf et l’équipe de Maxane de Thiès ont été levées, uniquement dans le but de ne pas polluer l’atmosphère. Et de permettre à la famille du football de se retrouver à quelques jours d’un match capital face à la Côte d’Ivoire (le 13 octobre).
La levée des sanctions est une décision prise à main levée après proposition du comité exécutif, une heureuse coïncidence. Mais il serait « incohérent qu’on puisse juste lever la sanction pour qu’il (Diouf) puisse juste participer à ce match », a confié Augustin Senghor dans un entretien avec le quotidien l’Observateur, lu par ndamli.sn
« Nous comptons sur une nouvelle génération de footballeurs, qui ont eu à faire l’expérience des qualifications de la dernière CAN, ils ont été rejoints par une nouvelle génération dont certains ont participé aux JO de Londres 2012 », a-t-il dit.
Le président de la FSF qui refuse de s’immiscer dans les choix du sélectionneur national, Joseph Koto, reconnaît que l’équipe nationale du Sénégal a « un socle assez étoffé de joueurs dans la perspective du match Sénégal-Côte d’Ivoire
El Hadji Diouf n’a plus été convoqué en équipe nationale depuis 2008. L’année dernière, le double ballon d’or sénégalais a été suspendu pour 5 ans par la commission de discipline de la FSF pour avoir tenu des propos jugés diffamatoires à l’endroit de certains dirigeants du football sénégalais.
Après la défaite 4-2 à Abidjan du Sénégal, Diouf avait affirmé dans la presse qu’il était l’homme de la situation et que les Lions n’auraient pas perdu s’il comptait dans leur rang, un joueur d’expérience comme lui.