Plus convoqué par le sélectionneur sénégalais depuis la dernière Coupe d’Afrique des Nations, Mickaël Tavares, transféré récemment à Fulham, n’a pas perdu de vue pour autant de retrouver au plus vite les Lions de la Téranga.
C’est avec beaucoup de déception que Mickaël Tavares a accueilli samedi soir devant son écran l’élimination du Sénégal face à la Côte d’Ivoire (0-2, match interrompu) lors d’un match qualificatif pour la CAN 2013. « Nous avons été éliminé par la Côte d’Ivoire samedi, mais ce n’est pas une honte d’avoir perdu contre la meilleure nation d’Afrique à l’heure actuelle, modère toutefois le milieu de terrain franco-sénégalais de Fulham. En plus, quand vous êtes une équipe jeune qui change souvent d’effectif et que vous jouez une équipe expérimentée, c’est toujours très compliqué. » Plus appelé en équipe nationale depuis la dernière Coupe d’Afrique des Nations, Tavares (30 ans, 25 sélections) n’en demeure en effet pas moins l’un des premiers supporters des Lions de la Teranga, qu’il espère retrouver au plus vite.
« Je reste toujours à disposition de la sélection. Après, ce sera au sélectionneur de décider s’il a besoin de moi. Mais c’est clair que j’y ai pensé lorsque j’ai signé à Fulham. Car en général, quand tu joues en Premier League, tu es rappelé. J’ai hâte de revenir, surtout que j’ai mon autre petit cousin (ndlr : Ricardo Faty, milieu de terrain de l’AC Ajaccio, et cousin de Jacques Faty, aujourd’hui à Sivasspor) qui y est aussi maintenant, ça serait bien de le rejoindre et de jouer avec lui. Ça va faire un an que je n’ai pas été convoqué. Depuis la CAN mais il va y avoir des matchs de qualification pour la Coupe du Monde à jouer, ça ne laisse pas indifférent. »
Indifférent, l’ancien joueur du Slavia Prague, de Middlesbrough mais aussi d’Hambourg, où il a connu son actuel entraîneur à Fulham, Martin Jol, ne l’est pas non plus aux incidents regrettables qui ont émaillé le match de samedi soir face aux Ivoiriens et contraint l’arbitre à arrêter le match définitivement à un peu plus d’un quart d’heure de la fin. « C’est dommage pour le peuple sénégalais de donner cette image », déplore la dernière recrue des Cottagers, qui croise les doigts pour que son pays ne soit pas lourdement sanctionné. « J’espère surtout qu’il n’y aura pas répercussions pour les prochaines échéances. »