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La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), dont on prévoyait l’éclatement avec la multiplicité des candidatures à la succession de Louis Lamotte, son président sortant, a trouvé un consensus samedi, autour d’un nouveau leadership incarné par Saër Seck et six vice-présidents.

Après des jours et conciliabules menés par l’ancien président de la Fédération sénégalaise de football, Mbaye Ndoye, sous la férule du jeune président de l’AS Pikine, Modou Fall, le consensus a été trouvé tard samedi, jour de l’assemblée générale.

Mais un consensus au prix fort tout de même, avec un bureau élargi à six vice-présidents, dont deux candidats, Oumar Guèye Ndiaye et Ibrahima Konaté.

A regarder le profil de ces vice-présidents, avec à leur tête le président des Diambars, on peut, sans risque de se tromper, avancer que ce bureau a l’air d’une ‘’dream-team’’ administrative.

De Saër Seck au 6ème vice-président, Bounama Dièye, personne ne peut douter de la profondeur des connaissances du milieu du football et des textes dont peut se prévaloir la nouvelle équipe.

Pour le bien de la Ligue sénégalaise de football professionnel, ces dirigeants ont réussi à se retrouver autour du bureau le plus consensuel possible, pour mener les ruptures pour les quatre ans à venir.

Des ruptures censées amener l’Etat et beaucoup d’autres sponsors à accompagner la Ligue professionnelle pour sortir des fins de mois difficiles et des contestations des arbitres de football pour des engagements non respectés.

Mais, si on peut se réjouir que la LSFP ne soit pas allée au clash, on peut aussi craindre le regroupement de ces ténors dans une même structure, avec le risque de taire la critique dans la gestion et le management de cette instance.

S’il est vrai que tout le monde doit tirer dans le même sens, il reste que la critique est consubstantielle à la bonne marche de toute structure humaine. Et avec ce genre de bureau, le risque est grand de faire dans l’unanimisme.

L’autre grand risque pourrait venir de la difficulté de certaines personnalités de cohabiter autour d’un objectif commun, en n’ayant ni les mêmes cursus, ni les mêmes trajectoires, et encore moins la même vision de ce que doit être le football local.

Le choc des ambitions des uns et des autres : voilà ce qui peut créer un grand tort à ce nouveau bureau de la Ligue professionnelle qui, tout le monde le reconnaît, est dirigé par quelqu’un qui va mettre tous les atouts de son côté pour sa réussite.

D’ailleurs, des observateurs ont toujours pensé qu’il n’aurait jamais dû être hors des circuits du football national, depuis son entrée dans le Comité de normalisation de la Fédération sénégalaise de football en 2008.

Toujours est-il qu’il a du pain sur la planche, parce qu’après que Louis Lamotte a réussi à faire marcher le ”bébé”, il reste la tâche la plus ardue : celle de voir la LSFP prendre son envol et devenir la véritable locomotive du football national.

Source: APS

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