Il ne faudra pas compter sur Alain Giresse pour donner quelques tuyaux sur l’Angola qu’il était allé superviser, en Afrique du Sud, lors du premier de la Can 2013.
«On ne peut pas rentrer dans le détail des détails. Ce serait donner des armes à l’adversaire. C’est une guerre psychologique», se justifie le coach des Lions, de retour de sa supervision.
«Ils (les angolais) ont beaucoup de gauchers, se contente-t-il de servir. Après, chaque observateur peut se faire une idée, les analyses ne sont pas les mêmes». Et de se projeter des conséquences de l’élimination de l’Angola au premier tour de cette Can 2013.
«Que va-t-il se passer une fois au pays ? Il peut y avoir des mouvements. Ce sont des choses qu’il va falloir surveiller de très près», apprécie Alain Giresse. Qui poursuit enfin. «En tout cas, j’ai pu noter tous les joueurs qui sont entrés sur le terrain. Ce sont là des éléments de références qui me seront utiles, mon staff et moi. Après, ceux qui seront confrontés à Manucho (homme fort des Palancas Negras) savent qu’il est fort de la tête. Ai-je besoin de le dire pour autant ?»
Supervision de l’Angola : Giresse refuse de donner des armes à l’adversaire
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