«Têtu» et sûr de ses certitudes, Aliou Cissé, malgré les critiques, a reconduit son 3-5-2, hier face à la Mauritanie. A l’arrivée, la bande à Kalidou Koulibaly, sous pression après le nul concédé contre la Rd Congo, s’est rachetée en s’imposant 1-0. Une victoire au petit trot. D’abord au niveau du score, mais aussi dans la manière, car les Lions étaient en mode gestion, surtout après le but de Habib Diallo.
Le même système à trois défenseurs reconduit, Cissé a cependant apporté quelques changements au niveau des hommes, avec la titularisation dans l’axe central de Abdou Diallo à la place de Moussa Niakhaté et le retour de Lamine Camara au milieu du terrain. Iliman Ndiaye dans une position axiale beaucoup plus avancée aux côtés de Habib Diallo, en l’absence de Nicolas Jackson. Les pistons n’ayant pas changé de noms, avec Habib Diarra à droite (sorti sur blessure) et Ismaïla Sarr (à gauche).
Mendy intraitable dans ses buts
Mais par rapport au jeu, comme contre les Léopards, on n’a pas eu droit à une bonne animation. En dépit d’une domination au niveau de la possession, les Lions ne sont pas créé beaucoup occasions concrètes. L’une des rares ayant été vendangée par Iliman Ndiaye dans les dernières minutes du match. Comme pour nous rappeler ce loupé de Nicolas Jackson contre les Léopards qui sont après revenus à la marque.
Mais heureusement, il y a eu une éclaircie au niveau de l’entrejeu avec le trio Gana Guèye-Pape Matar Sarr-Lamine Camara, qui a bien tenu la route. Avec une mention spéciale au joueur d’Everton qui a confirmé sa bonne fin de saison en Premier League.
Non content de gratter beaucoup de ballons, Gana a usé de son métier pour réguler le jeu des Lions, surtout dans les temps faibles dont ont voulu profiter les Mourabitounes pour revenir.
Et justement dans ces temps faibles, un homme s’est illustré, il s’agit de Edouard Mendy. Le gardien des Lions ayant sauvé des balles chaudes et permis à ses coéquipiers de quitter Nouakchott avec une victoire précieuse qui leur permet de reprendre la tête du Groupe B, en attendant le «derby du Nil» entre les deux «Soudan», demain mardi.