Actuellement en Neustift (à l’Ouest de l’Autriche) où Genoa effectue sa préparation d’avant-saison, Moussa Konaté (20 ans) soigne sa forme pour être prêt le 24 août prochain, date du début de la saison 2013-2014 de Serie A. Avec les Rossoblù (rouge et bleu), l’attaquant international sénégalais prêté par le FK Krasnodar veut oublier son expérience russe. Et surtout retrouver la «Tanière».
Vous êtes en pleine préparation avec Genoa où vous venez d’être prêté pour une année avec option d’achat de trois ans. Qu’est-ce qui a motivé votre choix alors que Parme s’intéressait aussi à vous ?
J’ai choisi Genoa parce que ce sont eux (les dirigeants) qui avaient accepté les modalités. Ce sont eux qui étaient aussi plus présents et prêts à tout. Donc, quand les deux clubs sont tombés d’accord, je n’ai pas attendu. En ce moment, j’étais en Autriche avec FK Krasnodar et je suis parti en Italie au dernier jour de notre stage. J’y ai passé trois jours, le temps de tout finaliser et là, je suis revenu en Autriche avec mon club qui y effectue aussi le travail hivernal. On est dans une préparation très intense. Ici, on ne fait que courir. (Rires).
Vous avez eu une aventure difficile à Krasnodar. Comment avez-vous vécu cette situation en Russie ?
Pour la Russie, j’essaie de tourner la page parce que ça a été dur pour moi. Je n’ai pas beaucoup joué (10 matches, 1 but), ce que beaucoup de gens, y compris moi-même, n’attendaient pas. C’est du passé et je me concentre sur le Championnat italien et mon avenir, et essayer de faire le maximum possible pour gagner ma place en équipe nationale et que les gens soient contents de moi. J’essaie aussi de faire le maximum pour réaliser de grands pas avec mon équipe dans le Championnat.
Le fait que beaucoup de gens aient critiqué votre choix d’aller en Russie a-t-il joué dans votre décision d’aller en Italie ?
Pour moi, quitter Israël pour aller jouer en Russie était un pas en avant. Je suis venu dans ce club (Genoa) pour jouer, essayer de m’exprimer sur le terrain et montrer à tout le monde que j’existe et que je peux beaucoup faire dans le football. C’est donc une grande chance de venir dans une équipe comme Genoa.
La Serie A, un Championnat très suivi au Sénégal, n’est-ce pas l’endroit idéal pour revenir en équipe nationale ?
Bon, comme je l’ai toujours dit, ça dépend du coach. Les gens parlaient beaucoup quand j’étais en Russie. Je suis maintenant en Italie. Le Calcio (Serie A) est un championnat très relevé et je vais donc essayer de faire le maximum pour pouvoir répondre présent quand l’équipe nationale fera appel à moi.
A Genoa, quelles seront vos ambitions avec le club qui a fini premier non relégable la saison dernière ?
C’est une année très importante pour le club et pour moi, parce que je suis venu découvrir un nouveau Championnat. J’espère donc réaliser de belles performances durant cette saison et aider mon équipe.
Avec ce que vous voyez actuellement là-bas durant la préparation d’avant saison et la qualité du groupe, pensez-vous bénéficier d’un temps de jeu suffisant ?
C’est le choix de l’entraîneur, c’est lui qui décide. J’essaie toujours de redoubler d’effort pour être prêt à tout moment et pouvoir jouer. Je continue de bien travailler, mais le dernier mot revient au coach. En venant ici, les dirigeants m’ont dit ce qu’ils attendent de moi, c’est-à-dire des résultats. Je ferai tout mon possible pour leur apporter ce qu’ils attendent de moi.
A part l’Italie, y avait-il d’autres possibilités d’aller dans d’autres pays comme la France ou l’Angleterre ?
Les possibilités ne manquent pas. Mais, je ne peux aller en Angleterre parce que je n’ai pas encore le nombre de sélections requis pour y jouer. Et dès lors que mon club a trouvé un accord avec Genoa, j’ai décidé de venir en Italie qui est l’un des plus grands Championnats européens et qui est également très suivi par les Sénégalais. Je ne peux que m’en réjouir et rendre grâce à Dieu.
igfm