L’avocat El Hadji Bass, conseil du président de l’Organisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV) Amadou Kane, a déclaré mercredi avoir déposé auprès du tribunal régional de Diourbel (centre) les preuves d’absence de faux et d’usage de faux dans l’accusation visant son client.
“Dans ce dossier, il n’y a rien. Ce n’est pas une procédure correctionnelle. On ne peut pas revenir dans le fond, pour la bonne et simple raison que c’est une procédure pendante devant la justice”, a dit Me Basse.
“Nous estimons qu’il s’agit d’une affaire civile”, a-t-il soutenu au sortir de l’audition de son client par le juge d’instruction du tribunal régional de Diourbel.
Moussa Diaw Dieng, destitué en 2012 de l’instance régionale de l’ONCAV à Diourbel, a récemment déposé auprès des autorités judiciaires de cette région une plainte pour faux et usage de faux visant Amadou Kane.
“Mon client s’est largement expliqué et a déposé les preuves qu’il avait”, a ajouté Me El Hadji Bass, déclarant rester à l’écoute du juge d’instruction pour la “confrontation” en vue des deux parties.
Au sortir de son audition, Amadou Kane lui-même a dit aux journalistes avoir fourni au tribunal régional de Diourbel les preuves d’absence de faux et d’usage de faux dans le dossier d’accusation le visant.
L’ONCAV a déclaré, dans un communiqué reçu lundi à l’APS, qu’il avait décidé le même jour de la suspension de Moussa Diaw Dieng de l’instance de gestion du mouvement “névatane”. Les membres du bureau de la structure reprochaient à M. Diaw “des actes d’insubordination et de défiance vis-à-vis de l’autorité de l’ONCAV”.
“Nous avons montré que la suspension de Moussa Diaw Dieng et des autres est conforme à la légalité du mouvement +navétane+. Nous avons donné les preuves au juge et Moussa Diaw Dieng reste suspendu” de l’ONCAV, a insisté M. Kane.
“Le débat est clos”, a dit M. Dieng. “Je crois qu’on n’a pas besoin de poursuivre le débat. Si le juge estime qu’Amadou Kane a fait du faux et usage de faux, je clos le débat”, a-t-il soutenu.
APS