La moitié des candidats à la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF), dont le président sortant Me Augustin Senghor, a présenté un programme faisant de l’autonomie financière de l’instance dirigeante du football sa clef de voûte.
Dans un entretien paru récemment dans la presse, Me Senghor, qui dirige la FSF depuis depuis 2009, a dit qu’il était convaincu que la fédération devant explorer la voie de l’autonomie financière pour aller de l’avant.
Même si avec l’actuel président la FSF est arrivée à prendre en charge elle-même certaines de ses dépenses, elle est restée en grande partie tributaire des financements de l’Etat pour les stages et les matchs des équipes nationales.
Avec la finalisation du centre technique de Toubab Dialaw et une politique marketing agressive, l’actuel président espère arriver à cette tendance – l’autonomie financière – qui fait la force des grandes fédérations de football.
Interrogé par l’APS, Saliou Samb, candidat à la succession de Me Senghor, se dit prêt à apporter “une touche professionnelle, qui fera qu’on ne comptera pas tout le temps sur l’Etat pour apporter les moyens nécessaires au développement de notre discipline”.
“Avec de nouvelles idées, il y a les moyens de faire mieux en changeant les choses”, avait-il dit, promettant d’apporter “une expérience professionnelle et un vécu différents” à la gestion du football national.
Interrogé par le quotidien sportif Stades dans son édition de vendredi, Mady Touré, un autre candidat à la présidence de la FSF, a lui aussi jeté son dévolu sur l’indépendance financière de la fédération. N’étant pas opposé à une contribution de l’Etat, il estime cependant que la FSF devant prendre les devants sur le plan financier.
“Avant de demander quelque chose à l’Etat, c’est à nous de faire quelque chose”, a-t-il dit.
Il a invité tous les candidats au comité exécutif de l’instance dirigeante du football a s’acquitter d’une contribution financière de cinq millions de francs CFA, pour montrer que leur candidature n’est pas motivée par des intérêts personnels.
“L’Etat a d’autres problèmes cruciaux à régler”, a-t-il dit, s’opposant au financement des clubs professionnels par l’Etat.
Trois autres candidatures sont retenues, en plus de celles de Saliou Samb, Augustin Senghor et Mady Touré. Il s’agit d’Abdoulaye Diallo (Renaissance Diakhao), d’Ousseynou Faye (Rufisque Football Club) et d’Omar Ndiaye (Renaissance sportive de Yoff).
APS