Oublié de la liste de présélection de Demba Ramata, Abdoulaye Diallo assure ne pas être perturbé par sa mise à l’écart en équipe locale, qui affronte la Mauritanie, samedi. «Je vise l’équipe nationale A», assure-t-il.
Absent de la présélection faite par Demba Ramata Ndiaye pour le match de samedi contre la Mauritanie (NDLR : éliminatoires CHAN 2014), Abdoulaye Diallo affirme ne pas être meurtri par sa mise à l’écart. Il assure : «C’est le football, chacun connaît ses qualités. Le coach (Demba Ramata Ndiaye) m’avait expliqué que c’est à cause d’un carton rouge que j’avais eu… Je ne sais pas comment ça (le choix) s’est passé, mais actuellement, ce n’est pas l’équipe locale qui me tient le plus à cœur. Je vise l’équipe nationale A et c’est pour cela que je ne suis pas perturbé par cela (sa non présélection). J’ai fait partie des meilleurs contre l’équipe nationale du Chili (NDLR : remplacé par Mame Saher Thioune à la 62eminute), donc je n’ai pas à me plaindre de cette présélection.» Mais loin de se satisfaire de sa saison actuelle avec le Casa-Sports, «Laye» espère tout de même se ressaisir dans la deuxième phase qui est déjà «souriante» pour lui, «parce que j’ai retrouvé mes repères».
«Mon transfert avorté a perturbé mon début de saison»
Époustouflant la saison dernière aux côtés de Mame Saher Thioune, Abdoulaye Diallo avait grandement participé au titre de champion du Casa-Sports. Tout le contraire dans l’exercice en cours où celui qui était «le meilleur défenseur du Championnat, la saison dernière» s’est parfois vu relégué sur le banc au profit de Abdoulaye Seck. Une «situation dure à accepter» pour le rugueux défenseur de 20 ans (il est né le 21 octobre 1990) qui se dit «perturbé en début de Championnat» par un transfert avorté en Europe. «J’avais vraiment envisagé de partir lors du dernier mercato de janvier passé, révèle-t-il. Mais ça ne s’est pas fait et j’ai été perturbé lors de la première phase de la saison. Je me suis quand même ressaisi et des coachs m’ont conseillé de vite oublier et me focaliser sur le Championnat, sinon ça risquait de gâcher beaucoup choses.» Mais, même si tout n’a pas été dilapidé, il reconnaît avoir raté quelques matches par manque de concentration. «Dans ma tête, j’étais déjà à l’extérieur (en Europe). Ça m’a fait commettre beaucoup d’erreurs parce que j’étais nerveux sur le terrain.»
Le transfert en question devait se faire en France ou en Italie où de nombreux clubs le suivaient. Et tout était donc en bonne voie pour qu’il rejoigne le «Vieux Contient», tout comme ses amis (Stéphane Badji, Pape Sané, Aliou Coly, Emile Paul Tendeng) partis avant lui. «Mais lors d’un match amical qu’on discutait contre le Chili (16 janvier 2013, défaite 1-2), dit-il, j’avais fait une bonne prestation et les agents du club qui voulaient me recruter y étaient pour me superviser. Mais à ma grande surprise, ils ont dit que ça ne serait fait qu’au mois de juin 2013. Je suis donc à l’écoute de mon agent tout en continuant à faire mon boulot. Et avec tous ces départs, le natif de Cabrousse reste plus que jamais un cadre au sein de la formation ziguinchoroise. Avec le capitaine Mamanding Kidiéra, ils sont devenus «l’âme du club, parce que le Casa-Sports est un patrimoine de la Casamance». «Nous encadrons les nouvelles recrues en leur faisant comprendre les règles du club : la discipline, la rigueur et le travail».
iGFM