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La sélection sénégalaise a découvert les outils de travail mis à sa disposition par la municipalité vittelloise hier. Au terme d’une première séance, le sélectionneur Aliou Cissé a chaleureusement répondu aux questions.

A liou, votre attaquant Sadio Mané disputait la finale de la Ligue des Champions samedi. Quel est votre sentiment ?

« On est tous déçus. On aurait aimé que Sadio nous amène la coupe ici dans la tanière (le nom que la délégation donne à l’hôtel de l’Ermitage). Il y a eu un très gros match de sa part, mais lui seul n’a pas suffi. C’est dommage pour le Sénégal qu’il n’ait pas pu remporter la Ligue des Champions. Cela aurait été une première. Mais, merci à Dieu, il nous revient (il devrait arriver à Vittel en milieu de semaine) sans le moindre bobo. Ça, c’est extra. »

Vous n’avez, en revanche, pas vraiment apprécié cette première séance d’entraînement. On vous a entendu donner de la voix avec véhémence.

« Ce n’est pas crier, cela s’appelle de l’animation (rires). Vous savez, on est à Vittel pour travailler. La Coupe du monde commence ici. Elle a commencé. Depuis mars, on a effectué des tests sur les joueurs, des tests que l’on a refaits ici. Cela nous permet de voir le niveau (physique et aérobic) des joueurs. Pour ceux qui ont disputé beaucoup de matchs, on effectuera plutôt de l’entretien. Pour ceux qui n’ont pas beaucoup joué en raison de blessure ou de choix d’entraîneur, on fera du renforcement. Dans la deuxième semaine, on rentrera dans la phase de récupération, avec de la cryothérapie mais aussi dans le vif du sujet avec deux entraînements quotidiens. Ce sera une phase d’affûtage. »

Les joueurs sont-ils réceptifs ?

« Il ne peut pas y avoir de relâchement. C’est impossible quand on s’apprête à disputer une Coupe du monde. Personne ne peut être en retrait. Je ne parle pas de sacrifice mais c’est un honneur de faire partie d’une sélection de 23 joueurs alors que le pays compte 1500 joueurs. »

Vous avez été le capitaine des Lions de la Teranga durant la Coupe du monde 2002, où le Sénégal est parvenu en quarts de finale. Est-ce donc simple de faire passer les bons messages pour durer dans cette compétition ?

« Une Coupe du monde, ça demande avant tout de l’engagement dans sa préparation. Chaque joueur doit comprendre que les matchs sont plus difficiles que les autres. On sait que le Sénégal est une équipe engagée physiquement et qui va de l’avant. On doit être à 100 % dès aujourd’hui. Faire une bonne Coupe du monde, cela veut dire être bon dans l’organisation, administrativement ou sportivement. La récupération est déterminante et la concentration importante. C’est le groupe qui fait le résultat. Depuis 3 ans, je leur dis qu’il faut savoir vivre ensemble. »

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