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Très décontracté, le désormais ex coach du Casa Sport, l’équipe fanion de la région Sud, s’est prononcé sur son limogeage à la tête de l’équipe. Ibrahima Diarra n’a pas perdu de temps pour reprendre ses activités d’éducation sportive dans un CEM de la commune de Ziguinchor.  Celui, qui, depuis un an dirigeait cette équipe revient sur éviction du banc du Casa sports.

Ibou Diarra, Comment vous avez accueilli votre limogeage à la tête du Casa Sports?
Je l’ai accueilli avec beaucoup de philosophie. Ça m’a surpris parce que déjà, il y avait trop de colère des supporters, les gens s’agitaient un peu partout et parlaient du coach. Surtout,, ceux qui étaient loin de l’équipe. Psychologiquement, je m’étais dit que je pouvais être viré à tout moment.
Comment vous avez appris votre limogeage ?
J’étais convoqué par le Président du club Nouha Cissé  en présence du Secrétaire Général Siaka Bodian et du President de la Section de Football Mamadou Dramé. On a longuement échangé avec ces derniers avant qu’ils ne me notifient la décision de se séparer de moi sur le banc du Casa Sports.
Qu’est ce qu’on vous reproche?
Les mauvais résultats du club. Et dans de telles situations, c’est l’entraineur qui paie les frais. Mais les responsabilités sont partagées dans tous les cotés, les dirigeants, les joueurs, l’entraîneur.
Qu’est ce qui explique selon vous ces contre-performances ?
On était dans une mauvaise passe c’est vrai, mais j’étais optimisme. Les joueurs ont accepté de travailler dur  même en dehors du terrain. Les jeunes y croyaient en atteste le bon jeu qu’on produisait. On se crée une cascade d’occasions, malheureusement il manquait le réalisme. Mais, comme je l’ai déjà dit quand l’équipe ne gagne pas c’est l’entraineur la première cible. C’est la loi du sport.
Quel est l’avenir de Ibou Diarra? 
Je suis dans le métier. Je vais continuer à entrainer en attendant de voir. Mais, je vais prendre un peu de recul. N’empêche, je suis au Casa Sports et je vais continuer à les accompagner en conseils et tout ce qui peut œuvrer au développement de l’équipe. Je dirige une école de football et je vais m’investir pleinement dans le développement du sport dans la région qui regorge de beaucoup de talents.
Sudonline

 

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