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Pour la 5ème journée des éliminatoires de la CAN-2017 contre le Sénégal, le Burundi entend mettre tous les atouts de son côté pour gagner et espérer terminer au moins parmi les meilleurs 2èmes. Olivier Niyungeko, l’entraîneur adjoint des Hirondelles, indique que son équipe par où passer pour dompter les Lions, le 4 juin prochain.

Coach, 2ème du groupe K, est-ce qu’on peut dire que le Burundi est bien parti pour assurer sa qualification à la prochaine CAN ?

On ne va pas brûler les étapes. Là, on prépare la rencontre de la 5ème journée qui nous opposera au Sénégal. Un match nous tient au cœur. Nous voulons le gagner à tout prix. Et nous comptons nous investir pour y arriver. Une victoire face au Sénégal peut nous permettre de finir parmi les meilleurs 2èmes. Là, nous ne perdons pas de vue que le Sénégal est 1er et qu’il fait un bon parcours. Nous allons faire notre possible pour remporter ce match.

Votre équipe alterne le bon et le moins bon avec notamment une défaite à domicile face à la Namibie que vous êtes allés battre à Windhoek…

Il faut dire que nous avons un président de Fédération qui s’investit corps et âme pour mettre l’équipe et les joueurs dans de très bonnes conditions. Et je vous assure que ce match du 4 juin sera différent de celui que nous avons joué à Dakar (défaite 3-1 en juin 2015). Pour ce match de la 1ère journée, 80% de l’effectif était composé des joueurs locaux. Mais pour le match retour, on a décidé de contacter tous les joueurs expatriés afin de mettre tous les atouts de notre côté pour remporter le match contre le Sénégal. Si, on y arrive, on va réussir un grand coup.

Comment expliquez-vous la défaite des Hirondelles à Dakar au match aller ?

À Dakar, nos joueurs étaient tétanisés par l’expérience des joueurs sénégalais, qui évoluent tous dans de grands championnats. Ils étaient même ébahis de rencontrer ces joueurs sénégalais. Tout le monde voulait sortir le match de sa vie, mais comme vous l’avez constaté, nous avons perdu sur le fil. Aujourd’hui, nous n’avons pas beaucoup de joueurs en Europe comme le Sénégal, mais en Afrique du Sud, il y a un vivier qui pourra rivaliser avec les Lions. On les a contactés et je sais qu’on pourra livrer un match de faut niveau face au Sénégal.

Pensez-vous que le Burundi aura les moyens de ses ambitions ?

Vous savez, en football, c’est sur le terrain que tout se joue. Si on doit jeter un coup d’œil sur le papier, il n’y a pas photo. Mais après avoir regardé les images de la rencontre, on s’est rendu compte qu’en greffant quelques expatriés dans notre groupe, on peut créer la surprise. On a vu le niveau des Sénégalais. On ne va pas leur promettre l’enfer, mais on sait par où passer pour battre cette équipe. On connaît vraiment le chemin.

Vous pensez que le Burundi est assez outillé pour secoué cette équipe du Sénégal ?

Le Sénégal a un potentiel incroyable de joueurs professionnels qui évoluent à l’étranger. Quand on était à Dakar, en parcourant la presse, on s’est rendu compte que même en Juniors, il y a beaucoup de joueurs qui viennent d’Europe. Le handicap du Sénégal, c’est qu’il produit le football européen, or nous, nous jouons à l’africaine. D’ailleurs, c’est ce qui nous aidera pour bien les contrer ici au Burundi. Le football européen va se frotter au football africain. On verra à qui reviendra le dernier mot.

-Stades

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