Le 31 août dernier, le Japon a décroché son ticket pour la Coupe du Monde 2018, en Russie. Les Japonais avec Vahid Halilhodzic, s’étaient qualifiés devant l’Arabie Saoudite, l’Australie, les Émirats Arabes Unis, l’Irak et la Thaïlande. Ça sera la sixième participation du japon à une phase finale de coupe du monde. La première participation du Japon à une phase finale de Coupe du Monde remonte à 1998. Amené par Kazuyoshi Miura, auteur de 14 buts lors de ces éliminatoires, le Japon s’était qualifié pour la première fois à cette compétition.
Le Japon, pour la sixième fois
Pour la sixième fois de son histoire, l’équipe nationale japonaise a réussi à se qualifier à une phase finale d’une coupe du monde. Les Blue Samouraïs avec Vahid Halilhodzic à leur tête, se sont octroyés un ticket pour Russie 2018 en battant l’Australie à domicile (2-0), le 31 août 2017. Cependant, malgré cette qualification, le technicien bosnien a été limogé, en avril, après les deux derniers matchs amicaux du Japon contre le Mali (1-1) et l’Ukraine (défaite 2-1). Il est par la suite remplacé par le Japonais Akira Nishino.
Le nouveau coach japonais est un ancien joueur international. Son expérience en coupe du monde se résume à quatre matches de qualification avec le Japon en 1977. Il a aussi dirigé le Japon au Tournoi Olympique de Football Masculin (Atlanta 1996), et mené Gamba Osaka jusqu’en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2008. Le technicien japonais de 83 ans aura la lourde tâche de faire passer le Japon le plafond de verre des huitièmes de finale. En effet, en cinq participations à une coupe du monde, les Japonais ont atteint à deux reprises les huitièmes de finale de la compétition en 2002 et en 2010.
Le Groupe Japonais
Le Japon compte en son sein des joueurs de valeurs. Les Samouraïs Bleus peuvent compter sur plusieurs joueurs rompus à la tâche comme Maya Yoshida (Southampton Football Club), Shinji Kagawa (Borussia Dortmund), Keisuke Honda (CF Pachuca), Yūto Nagatomo (Galatasaray SK), Shinji Okazaki (Leicester City) ou encore Hiroki Sakai (olympique de Marseille). Cette belle brochette de joueur incite au respect. La plupart des joueurs japonais évoluent dans les grands championnats et dans de grands clubs européens.
Equipe-type probable : Kawashima – Sakai, Yoshida, Makino, Nagatomo – Ideguchi, Yamaguchi, Inui – Honda, Kagawa, Okazaki
Atteindre les quarts de finale pour la première fois
Le Japon, classé actuellement à la 55ème place du classement mondiale des meilleures nations selon la FIFA, cumule cinq participations à une phase finale d’une coupe du monde (1998, 2002, 2006, 2010 et 2014). Les Samouraï Blue n’ont réussi à passer le premier tour et jouer les huitièmes de finale qu’à deux reprises en 2002 à domicile et en 2010 en Afrique du Sud. Pour cette sixième fois, le Japon a comme objectif principal de passer les huitièmes de finale de la compétition. Un objectif qui sera, cependant, très difficile à atteindre. En effet, le Japon est logé au groupe H en compagnie de la Pologne, de la Colombie et du Sénégal. Les Nippons sont considérés par les observateurs comme les petits poucets de la poule. Les équipes qui composent le groupe ont de meilleures palmarès en coupe du monde et sont mieux classés au classement de la FIFA des meilleures nations footballistiques que l’équipe japonaise. Les Polonais (7ème au classement FIFA) ont terminé à deux reprises, troisième d’une coupe du monde, en 1974 en Allemagne et 1982 en Espagne. Les Colombiens (13ème au classement FIFA) ont atteint les quarts de finale de la dernière coupe du monde, au Brésil. Les Sénégalais (23ème au classement FIFA) ont, eux aussi, atteint les quarts de finale d’une coupe du monde, en 2002 Corée/Japon.