L’institut Diambars fête ses 10 ans ! Champion du Sénégal en titre, détenteur de deux coupes du Parlement et de trophées remportés en Europe, le club de Saly pèse 12 joueurs pro en Europe et des joueurs en posséssion du baccalauréat (36), du brevet (77) et de la licence (4).
10 ans ! C’est le nombre d’années d’existence du centre Diambars qui a été porté sur le fonts baptismaux, le 1er novembre 2003 par une bande de copains : Patrick Vieria, Bernard Lama, Jimmy Adjovi-Boco et Saër Seck.
Sur un espace de 15 hectares, se sont érigés des terrains de football, des dortoirs, des salles de musculation, de jacuzzi, de sauna. Sans occulter la piscine. Bref, un cadre idéal pour s’adonner aux sports- études en toute quiétude. L’objectif de ces quatre potes était de fabriquer des champions de football et de la vie.
En prélude à l’anniversaire célébrant les 10 ans d’existence de l’Institut Diambars, qui seront marquées notamment par l’inauguration du centre, le 5 novembre 2013, par le chef de l’Etat, Macky Sall, son président, Saer Seck a tenu une conférence de presse hier, mardi 22 octobre 2013, à l’hôtel Terroub-bi.
Il a saisi cette occasion pour faire la genèse de l’institut, décliner le bilan décennal et dégager les perspectives.
Diambars confie-t-il, c’est 36 baccalauréats, 77 brevets, 4 Licences post Bac pour une famille de 107 élèves qui nécessite une dépense mensuelle de 15 millions.
Pour un investissement de 4 à 5 milliards, Diambars a produit 12 joueurs professionnels évoluant en Europe, en sus d’une équipe professionnelle au Sénégal.
Sur le plan sportif, Diambars pèse quatre trophées : deux coupes du Parlement, un titre de champion de Ligue 2 et un titre de champion du Sénégal en 2012. S’y ajoutent les différents autres trophées remportés dans des tournois en Europe notamment en Norvège.
Faisant de la discipline et de la rigueur son credo, le centre a renvoyé huit jeunes pour «absence totale de volonté scolaire», parce que martèle Saer Seck, «à Diambars, c’est les études d’abord, le football après», et d’autres pour des raisons disciplinaires.
«Au début, beaucoup de gens n’y croyaient pas. Mais, on s’était dit qu’il ne servait à rien de reproduire ce qui se faisait. Il fallait rêver et offrir à notre pays de la bonne qualité. Nous avons donné aux jeunes les moyens d’écrire leur propre histoire», soutient Saer Seck, par ailleurs président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP).
L’Afrique et Diambars
En tant que champion du Sénégal en titre, le club va jouer la Ligue des champions de la CAF. Une belle opportunité d’avoir plus de visibilité. Mais, Saer Seck ne semble pas faire de la plus lucrative des compétitions des clubs en Afrique, une obsession. Alors que beaucoup d’observateurs s’attendaient à ce que l’effectif existant soit renforcé pour la conquête de l’Afrique, le président Seck fait savoir que ce « n’est pas une raison pour retenir les joueurs contre leur gré ou leur intérêt».
D’ailleurs Matar Ndiaye, Simone Diédhiou, entre autres, sont présentement en Norvège pour des tests. Toutefois, s’est-il empressé de préciser : «nous allons essayer de représenter le Sénégal et aller le plus loin possible». «C’est un combat de tout monde, de faire en sorte que le Sénégal retrouve ses deux places en Ligue des champions», a-t-il ajouté.
Mais avant, l’Institut Diambars invite le Jaraaf, le Casa Sports, NGB à un tournoi, les 1er et 3 novembre prochains, au stade Demba Diop avec les demi-finales suivantes : Casa Sports-Jaraaf et Diambars-Niary Tally.
Un autre tournoi de petites catégories est aussi prévu au stade Caroline Faye, entre Diambars, Aspire, Touré Kunda et Stade de Mbour. Les festivités de ce 10ème anniversaire seront clôturées par une soirée au King Fahd Palace.
Sudonline