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En pèlerinage ce week-end sur la tombe de Jules François Bocandé à Ziguinchor, l’ancien international de foot ball, El hadji Diouf a donné une appréciation positive sur l’équipe nationale de football. Même s’il a redire sur l’équipe nationale, l’ancien double Ballon d’or du football africain, pense qu’avec Aliou Cissé elle s’est beaucoup améliorée. Il a aussi qualifié le Président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor comme un « homme bien»
En pèlerinage ce week-end end au cimetière mixte de Santhiaba de Ziguinchor, l’ancien international El hadji Diouf s’est recueilli sur la tombe Jules François Bocandé qu’il appelle « grand Bocandé ». Dans ces moments empreints d’émotion, El hadji Diouf n’a pas tari d’éloges pour celui qu’il assimile comme son « père, grand frère » et qui lui a inculqué toutes les vraies valeurs de gagneurs.
«Un match à Ziguinchor pour la mémoire de Bocandé»
«Pour la mémoire de Jules Bocandé, l’équipe nationale doit livrer un match officiel à Ziguinchor », lance-t-il. Dioufy estime que c’est la seule façon de pérenniser l’œuvre de celui qui a tout donné pour le football sénégalais. Aussi, demande-t-il, aux « Lions » d’effectuer un pèlerinage sur la tombe de Bocandé.
L’occasion a également été saisie par l’ancien ballon d’or du football africain pour se prononcer sur des questions relatives à l’équipe nationale de football.
Pour El hadji Diouf, le sélectionneur national doit chercher une ossature à l’équipe. «Une équipe nationale n’est pas un club où on peut aller chercher des joueurs un peu partout. Une équipe nationale doit avoir une ossature et surtout un groupe, c’est ce qu’avait réussi Bruno Metsu qui faisait même appel à des joueurs qui ne jouaient pas dans leur club comme Tony Sylva. Je crois que c’est important. Mais quand vous faites appel à des joueurs, tu es obligé de les faire jouer et s’ils n’ont pas le niveau international, c’est compliqué. Tu te mets la pression… », déclare-t-il, tout en demandant au Sénégalais d’être patients et de se mettre derrière le sélectionneur national Aliou Cissé qu’il exhorte de presser le pas. « en équipe nationale on n’a pas beaucoup de temps. Il faut des résultats immédiats, donc c’est à Aliou Cissé de tout faire pour convaincre tout le monde », indique-t-il, avant d’ajouter : « l’équipe n’a plus le niveau de 2002. Il faut aller étape par étape, éviter d’aller plus vite que la musique. Il faut qu’on se donne les moyens de se qualifier en Coupe d’Afrique et quand arriveront les éliminatoires de la Coupe du monde, il faudra y aller à fond ».
«Me Augustin Senghor, quelqu’un de très bien»
Sur ces rapports avec la fédération sénégalaise de football, El Hadji Diouf déclare : «Je n’ai jamais eu de problèmes avec la Fédération ni avec Me Augustin Senghor le président qui est quelqu’un de très bien. Cependant la façon dont la fédération était gérée était loin de me plaire » martèle El hadji Diouf, précisant qu’avec la nomination d’Aliou Cissé les choses se sont beaucoup améliorées. « Si on veut gagner il faut être avec le monde du sport … », martèle-t-il.