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Actuellement meilleur buteur de Ligue 2 française avec 12 réalisations en 11 journées, l’attaquant sénégalais Famara Diédhiou a expliqué sa réussite par son adaptation au jeu de Clermont Foot et son travail.

Il a un ratio impressionnant. Vendredi dernier, sur la pelouse du FC Metz (2-2), il en a encore rajouté un de plus dans son compteur. Ce qui le porte à 12 buts en 11 journées de championnat de France de Ligue 2. Famara Diédhiou est donc explicitement dans une forme olympique. Interrogé par Sofoot.com, le Sénégalais a dévoilé le secret de son succès : ‘’Le travail, clairement ! Après, il y a des périodes où la réussite est là, c’est comme ça, la confiance du coach (Corine Diacre) est également très importante dans ma forme du moment. Mais le travail est le plus important, ça finit toujours par payer. Et puis bon, je me suis bien fondu dans le collectif de Clermont, on a un jeu qui me correspond et ça se voit sur le terrain. Je savais qu’en travaillant beaucoup, je finirais par montrer mes qualités.’’

Clermont Foot, actuellement 5e au classement avec 17 points, profite pleinement de l’état de grâce de son attaquant sénégalais. Famara Diédhiou veut continuer sur sa lancée pour franchir un palier. ‘’Tout joueur qui se respecte rêve forcément de jouer en Ligue 1 un jour, donc bien entendu que j’y pense, mais ce n’est pas le moment d’y penser. Pour l’instant, je me donne à fond pour mon club, j’essaie de faire le boulot du mieux possible ; le reste, on verra plus tard’’, tempère-t-il.

‘’Je ne pouvais pas jouer à Nantes à cause d’un problème administratif’’

Famara Diédhiou a fait du chemin pour en arrivé-là. Un parcours parsemé d’embûches qui a failli plomber la carrière du jeune joueur qui fêtera ses 23 ans le 15 décembre prochain. ‘’J’ai quitté le Sénégal en 2011 pour aller faire un essai au FC Nantes. Là-bas, j’avais un contrat, mais je ne pouvais pas jouer à cause d’un problème administratif et notamment l’accord de Cotonou qui stipule que je devais avoir une sélection avec l’équipe du Sénégal ou trois années de licence en amateur pour pouvoir jouer en professionnel. Lors d’un tournoi où j’ai terminé meilleur buteur, Sochaux m’a repéré et j’ai signé chez eux fin 2011, mais j’avais toujours le même problème administratif’’, explique-t-il.

Le natif de Saint-Louis (Sénégal) part finalement en prêt à Belfort. ‘’J’ai passé trois mois là-bas qui se sont plutôt bien passés’’, raconte-t-il. Sa carrière se relance carrément alors, ce qui lui permet d’atterrir à Épinal. ‘’J’ai pu réaliser une saison pleine en jouant 37 matchs et en marquant 18 buts. On est même arrivés à atteindre les huitièmes de finale de la Coupe de France, mais malgré ça, on n’a pas su se maintenir, et le club a été relégué en CFA en fin de saison. Et derrière, j’ai enchaîné un nouveau prêt au Gazélec où on réalise une super saison avec la montée en Ligue 2 à la clef. À titre personnel, j’ai terminé meilleur buteur du club, donc c’était plutôt satisfaisant’’, se réjouit-il.

La forme et la confiance retrouvées après ces statistiques convaincantes, Famara Diédhiou décide de retourner à Sochaux avec l’espoir de gagner sa place dans l’équipe. Mais l’expérience dans le Doubs s’est mal passée. ‘’Entre-temps, j’ai réussi à obtenir une sélection avec l’équipe du Sénégal, ce qui m’a permis de signer mon contrat professionnel. À Sochaux, j’ai connu quelques mois difficiles, puisque je ne jouais pas trop, et un joueur qui ne joue pas, bah, il ne sert à rien. Clermont s’est présenté à moi en cours de saison dernière en me disant qu’il me voulait vraiment et j’ai décidé de venir ici, en prêt, pour gagner du temps de jeu’’, narre-t-il. Aujourd’hui, ça se passe plutôt très bien car l’attaquant de 1,92 m est devenu incontournable pour son club.

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