Cette reprise n’est pas de tout repos, et encore moins pour les footballeurs de la communauté musulmane, pratiquant le Ramadan. Comment concilier la pratique du jeûne et celle du sport de haut niveau ?
L’été sera chaud. Et pour les footballeurs faisant partie de la communauté musulmane, la reprise démarre sur les chapeaux de roue. Car non contents de devoir se coltiner deux voire trois séances par jour pour se préparer pour la saison à venir, ces derniers doivent jongler avec le Ramadan. Un mois de jeûne qui, chez le sportif de haut niveau, peut poser problème. En effet, ne pas boire ni manger avec cette chaleur et vu la période de préparation n’est pas forcément bien vu par les clubs et les médecins. Tout est question d’adaptation et de culture.
En Europe le Ramadan divise. La preuve avec le jeune espoir de l’Olympique de Marseille, Oumar Diop, qui nous confirme pratiquer le jeûne malgré les contre-indications des médecins du club : « Je fais le jeûne tout le temps, sauf les jours de match. Après, le club n’est pas toujours d’accord, de même pour les médecins, parce que c’est vraiment difficile de le faire en pleine préparation. Pendant les entraînements, j’essaie de ne pas me mettre dans le rouge. Avec 3 entraînements par jour, c’est très difficile de récupérer. Après les séances, il faut beaucoup boire, parce que la déshydratation entraîne beaucoup de blessures. J’essaye de respecter ma foi et de la suivre du mieux que je peux ».
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