Le Sénégal peut valider son ticket pour le Mondial 2014. Jimmy Adjovi-Boco est de ceux-là qui pensent qu’il est bien possible de rêver du fait que les «Lions» n’ont rien à envier aux «Eléphants».
Comme tous les observateurs avertis, Jean Marc dit Jimmy Adjovi-Boco, un des membres fondateurs de l’Institut Diambars de Saly, s’intéresse au match qui opposera le Sénégal à la Côte d’Ivoire, le 16 novembre prochain, à Casablanca (Maroc). Il trouve que le Sénégal a de réelles chances de se qualifier pour la Coupe du monde «Brésil 2014».
«Je dirais que les chances du Sénégal, c’est 30 à 40%. Même s’il y avait que 5%. Ce qui est beau dans le sport, c’est qu’avec 1%, on peut gagner un match. Le but qui a été marqué au match aller leur a fait beaucoup de bien», estime Jimmy Adjovo-Boco interpelé en marge de l’inauguration de Diambars par le chef de l’Etat, Macky Sall, mardi dernier, à Saly.
En tout cas, le Directeur général de Diambars trouve que «l’équipe sénégalaise n’a rien à envier à celle de la Côte d’Ivoire». Au contraire, poursuit-il, «elle a du tempérament, du talent ; aujourd’hui le seul problème qui existe c’est qu’ils ne peuvent pas jouer le match à domicile». Toutefois, le co-fondateur de Diambars avec Patrick Vieira, Bernard Lama et Saër Seck a tenu à avertir les Sénégalais sur la grosse qualité de l’adversaire : «Maintenant, il ne faut pas oublier que la Côte d’Ivoire est en face avec tous ceux qu’on connaît Touré, Kalou, Gervinho et Drogba». Ancien joueur professionnel béninois évoluant au poste de défenseur, Jimmy reste sous le charme des poulains d’Alain Giresse.
«C’est une très belle équipe. Il se trouve que ce qui est fait est fait, il ne faut pas être impatient. Le football se construit sur le long terme. Il y a des joueurs de qualité. J’espère que ces joueurs iront à la Coupe du monde. Ce sera la plus belle chose qui puisse leur arriver», encourage t-il. Sans être pessimiste pour la manche retour des barrages, M. Adjovi-Boco invite à «analyser quand on rencontre une équipe comme la Côte d’Ivoire qui fait partie des grands du continent avec de grands joueurs». Et c’est pour dire que «si l’équipe ne gagne pas, il faut se remettre au travail, pour qu’on puisse atteindre les objectifs».
En outre, le responsable de Diambars a accepté de faire un témoignage sur les expensionnaires de l’institut, dont trois sont sélectionnés pour la réception des «Eléphants». Il s’agit d’Idrissa Gana Guèye, Pape Ndiaye Souaré et de Serigne Modou Kara Mbodj. «C’est une grande fierté de les voir évoluer en équipe nationale. Idrissa Gana Guèye avait été interviewé, il y a quelques années avant qu’il ne parte de l’institut. On l’avait posé la question sur son avenir, il avait répondu gagner un jour la Coupe du Monde avec (mon) pays.
Et vraiment c’est tout le mal que je lui souhaite. Idrissa est un homme de grand talent. Je suis persuadé qu’ils donneront, lui comme Pape Ndiaye Souaré et Kara Mboidji tout ce qu’ils ont dans le ventre pour que le pays se qualifie», a-t-il réagi. Concernant le projet de Diambars, il dit que le travail est loin d’être fini : «Pour dire vrai, on ne pensait pas arriver à ce résultat en si peu de temps. Maintenant, il faut se réveiller. Nous avons un titre à défendre, une coupe continentale à laquelle on va s’engager pour continuer à apprendre».
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