Sorti à la mi-temps de la rencontre remportée face à la Libye (2-1), Kara Mbodj est d’avis que l’équipe du Sénégal est prête pour la CAN 2017. Le défenseur d’Anderlecht est revenu sur les causes de l’élimination au premier tour en 2015 et estime que les Lions sont conscients de ce qu’il faudra faire pour éviter une nouvelle débâcle.
Votre discours entre joueurs avant le match était-il de battre la Libye ?
C’est normal. On joue tous les matchs pour les gagner. Il faut avoir le plus de confiance possible parce qu’on va vers la Coupe d’Afrique et cela ne sera pas facile. Un est une famille. C’est une génération de joueurs qui se connaissent bien. La plupart d’entre eux ont joué ensemble les Jeux olympiques 2012. On a un coach qui nous connaît, qui a été avec nous pendant longtemps. Il connaît bien la Coupe d’Afrique. On sait que la Coupe d’Afrique est difficile mais notre objectif est de passer le premier tour et aller le plus loin possible. Les qualifications sont passées. On regarde ce qui est devant nous. On se prépare bien. On va prendre match par match et donner le meilleur de nous-mêmes. Beaucoup de choses ont été positives durant ce match face à la Libye. On jouait face à une équipe recroquevillée dans son camp. Il fallait qu’on se montre patient.
L’objectif est-il d’aller à la CAN avec une autre victoire face au Congo ?
Comme je l’ai déjà dit, on joue tous les matchs pour les gagner. Il nous reste une rencontre de préparation face au Congo, mercredi. Le jour J, on fera tout pour s’imposer à nouveau.
Comment se sent le groupe à quelques jours du démarrage de la CAN ?
Un remercie le Bon Dieu, Alhamdoulilah. La plupart des joueurs disputaient des rencontres de championnat. Ceux qui jouent en Angleterre nous ont rejoints. Actuellement, cela va bien sur le plan physique. Les joueurs qui jouent en Premier League n’ont pas eu de coupure durant le mois de décembre alors que ceux qui jouent en France ou en Belgique comme moi ont une semaine de coupure mais cela se passe bien. Nous travaillons tous au profit du groupe. Je pense qu’on avance et qu’on est prêt pour la CAN.
Dans le groupe, il y a des joueurs qui ont au moins disputé une CAN. Qu’est-ce que cette expérience peut apporter à l’équipe au Gabon ?
Beaucoup de choses. A l’occasion de la Coupe d’Afrique 2015, beaucoup de joueurs vivaient leur première campagne. On ne savait pas comment se passait une Coupe d’Afrique. On y est allé et tout le monde a vu comment cela s’est passé. On a appris beaucoup de choses. On a aussi un entraîneur qui a l’expérience de plusieurs CAN et a même disputé une finale. C’est une chose positive. On a retenu les leçons de l’élimination au premier tour de la dernière CAN.
Qu’est-ce qui a le plus changé par rapport à la CAN 2015 ?
C’est l’entente. Il y en avait en 2015 mais après le premier match, il y a eu de petits trucs. Un footballeur reste un footballeur. Après avoir joué et aidé l’équipe à gagner le premier match, des joueurs ont été mis sur le banc lors de la deuxième rencontre. Des problèmes ont commencé à naître. Il y a eu de la frustration. Aujourd’hui, on a un groupe dans lequel on compte surtout le monde. On est une famille. Personne ne se dit qu’il est meilleur que les autres. C’est le pays qui importe. Ce n’est pas Kara Mbodj ou un autre. On a tous le même but : défendre les couleurs de notre pays.