La décision de la Confédération africaine de football (CAF) de suspendre le stade Léopold Sédar Senghor de match pendant un an ‘’n’est pas outrageusement disproportionnée’’, a estimé le président de la Fédération sénégalaise de football réagissant à la sanction.
‘’Au vu de la gravité des faits, c’est la première fois qu’une rencontre n’arrive pas à terme au Sénégal. On aurait pu craindre le pire, ce n’est pas outrageusement disproportionné’’, a réagi Me Augustin Senghor à la sanction infligée par le jury disciplinaire de la CAF, jeudi.
Le 13 octobre, des supporters sénégalais mécontents d’une décision de l’arbitre qui avait sifflé un penalty contre les Lions, avaient allumé des feux dans les tribunes du stade Senghor et jeté des projectiles.
L’arbitre avait dû interrompre définitivement le match qui opposait le Sénégal à la Côte d’Ivoire, à la 74-ème minute, alors que les Eléphants menaient par 2-0.
Dans un premier temps, la CAF avait décidé d’exclure le Sénégal de la compétition et de confirmer les résultats acquis sur le terrain.
”Néanmoins, le Comité exécutif, l’organe de décision de la FSF de football, va se concerter avec les autorités pour voir la voie à suivre à savoir la possibilité la saisine du jury d’appel pour alléger les sanctions”, a-t-il dit, estimant que ”nul ne peut contester la gravité des faits”.
‘’Mais au vu des efforts fournis par la Fédération et les autorités ainsi que les témoignages faits en ce sens, on pense qu’on pourrait nous entendre et alléger la sanction pécuniaire de 25 millions de francs’’, a-t-il expliqué.
Me Augustin Senghor a déploré le manque à gagner avec cette suspension qui pourrait obliger l’équipe nationale du Sénégal à aller à l’extérieur pour l’organisation de ces matchs éliminatoires de la coupe du monde 2014.
Source: APS
