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Le Jaraaf de Dakar qu’on croyait le mieux ancrés des clubs traditionnels de la capitale, connait depuis le week-end une crise de gestion au sommet qui met en péril son équilibre.

Avec deux personnalités se réclamant de la présidence, El Hadj Diouf et Cheikh Seck,  l’équipe de la Médina qui a vécu une saison dernière difficile due au manque de moyens, confirme la fin de la gestion ‘’grand père’’ des clubs sénégalais.

Exit la JA et l’US Gorée, relégués respectivement en National 1 (division 3) et en ligue 2, le Jaraaf est secoué dans ses fondamentaux.

Parce que plus que tout, c’est la gestion de l’organisation de l’assemblée générale qui a créé tous ces problèmes à l’équipe de la Médina.

Les anciens tenants du pouvoir refusant l’exercice démocratique de la dévolution du pouvoir, ont préféré faire comme ‘’ça se faisait auparavant en élisant par acclamation Cheikh Seck’’.

L’ancien gardien de but international qui a la légitimité et la légalité, n’avait nullement besoin de ce cadeau empoisonné contre Me El Hadj Diouf qui s’est braqué.

A la Jeanne d’Arc de Dakar, c’est la mauvaise gestion de l’assemblée générale qui a accouché d’un président, Momar Ndiaye qui n’a pas réussi à maintenir le niveau atteint par son prédécesseur.

A l’US Gorée, si la gestion ne pose aucun problème, l’équipe manque de supporters et de base affective pour son renouveau.

Avec ce championnat professionnel, toutes les équipes ont besoin de leur base affective et ce n’est pas le cas de ces clubs dits traditionnels, qui ont perdu du terrain face aux nouvelles entités.

Starafrica

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