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Les dirigeants de clubs turcs ne rechignent pas ; chéquiers à la main, à aller à la conquête du marché sénégalais. Puiser dans le réservoir sénégalais est synonyme de bonnes affaires, alors pourquoi donc s’arrêter en si bon chemin ? L’avantage de nos footballeurs est qu’ils arrivent à s’acclimater au climat du pays moins rigoureux que celui des pays traditionnels de destination. Dans le championnat turc, ils s’y distinguent de fort belle manière. Un peu moins médiatisé et légèrement inférieur aux championnats français, espagnols, italiens, allemands, le championnat turc est en train de combler son gap et se rapproche des ligues majeures. Pour cela, les dirigeants turcs ne lésinent pas sur les moyens pour attirer les stars. Fenerbahce a cassé sa tirelire pour attirer Mamadou Niang alors au sommet de son art à l’Olympique de Marseille. Eskisehirsport a sorti la grosse artillerie pour décrocher Diomansy Kamara, de Fulham. C’est dire que la Turquie semble armer pour jouer dans un futur proche les grands rôles. Il s’y ajoute que ce pays à mi chemin entre l’Europe et l’Asie dispose d’infrastructures sportives de dernière génération à même d’accueillir les entraineurs les plus exigeants.
En attendant, les dirigeants et bouillants supporters de Antalyasport avec Lamine Diarra qui pèse 9 buts, de Fenerbahce avec Moussa Sow qui totalise 9 buts et Diomansy Kamara qui vaut 8 buts continuent de chavirer devant les exploits de nos compatriotes. En allant chercher Mamadou Niang, de nouveau, ils n’ont sans doute pas fini de savourer les gestes techniques de nos esthètes.

 

REWMI

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