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Le Ndiambour retrouve l’élite du football sénégalais, après huit ans passés au purgatoire. Ce rêve ainsi réalisé, le président Gaston Mbengue Ndiambour – Gaston : «Je suis fatigué, je réfléchis sur mon avenir à la tête du club» dit réfléchir sur son avenir à la tête du club. Sans manquer de tacler ses détracteurs. Notamment, ceux qui le soupçonnent de trucage de matches après qu’il a consenti d’énormes efforts pour relever le défi.

Soupçons d’arrangement

« Je le prends mal. Au moment où on véhicule du n’importe quoi, ils (Ligue Sénégalaise de Football Professionnel NDLR) auraient pu tirer tout ça au clair. Moi, je ne suis pas dans des magouilles ou des combines. Ceux qui font les combines se connaissent. Je suis quitte avec ma conscience. Je ne me reproche rien du tout. Ils n’ont qu’à enquêter sur leurs propres cas. Qu’ils fassent des enquêtes sur leur gestion. Il y a des choses beaucoup plus importantes à éclaircir »

« Je suis quitte avec ma conscience. Je ne me reproche rien du tout. Ils n’ont qu’à enquêter sur leurs propres cas. Qu’ils fassent des enquêtes sur leur gestion. Il y a des choses beaucoup plus importantes à éclaircir », 

Retour dans l’élite

«C’est la satisfaction de toute une ville. Faire accéder le Ndiambour en Ligue 1 après une longue période au purgatoire, me procure un réel plaisir. Surtout que la saison a été couronnée par le titre de champion de Ligue 2. C’est un plaisir partagé par toute la ville de Louga qui attendait ce moment de consécration. Il faut dire que c’est un résultat d’un travail de longue haleine».

«On s’est sacrifié, j’ai même sacrifié ma famille pour aider le club à atteindre cet objectif. On a même fait l’impossible pour faire plaisir à ma ville que j’aime tant. A Dakar, on me surnomme même ‘Sa Ndiambour’. Parce que je n’aime que le Ndiambour. Aujourd’hui, c’est un rêve réalisé. Je remercie le Bon Dieu, tous les joueurs, le staff technique, les dirigeants et toute la population de Louga. Bref, tous les gens avec qui j’ai cheminé sur ce long trajet».

Sacrifices pour réaliser le projet

«Il y a deux ans, le Ndiambour a raté de peu la montée au profit du Stade Mbour. Il y a un an, nous avons frôlé la relégation. C’est ça le sport, ce sont deux extrêmes. A partir de ce moment, on a serré les ceintures, redoublé d’efforts pour que cette année soit la bonne».

«J’ai fait tout ce que je devais faire avec l’aide de mes amis. Mais il ne faut pas oublier que je suis un travailleur. Avec mes relations, j’ai pu m’en sortir. La mairie de Louga nous a aussi accompagnés avec la subvention de 9 millions. Le maire qui est un jeune, m’a aussi soutenu. Il avait même assisté à la ‘finale’ contre l’Etics. Je le remercie ainsi que ma sœur Aminata Mbengue Ndiaye, qui continue de me soutenir».

«A part ces deux autorités, en plus de Samba Kanté (directeur de la Saed), aucun politicien de Louga ne nous vient en aide. Alors que tous ces politiciens sont prompts à exploiter les populations de Louga. Ils ne font rien pour la ville, à part chercher des militants pour leurs propres intérêts. Ils n’ont jamais retourné l’ascenseur au Ndiambour, qui est le dénominateur commun des Lougatois. Pourtant, il y a des Lougatois qui ne font pas de la politique et qui m’ont soutenu. Ils se reconnaîtront. J’aurais l’occasion de les citer».

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