L’Afrique mérite mieux que ces opérations ‘’goal, cette pseudo-aide apportée à la mise en place de centres de bric et de broc appelés pompeusement centres de formation et source naturelle de corruption et de clientélisme”, écrit l’ancien président de l’Olympique Marseille (2005-2009) Pape Diouf, dans le quotidien français Le Monde.
‘’Il est aussi du devoir de l’institution suprême, qui gère les affaires du monde, de veiller et de participer au développement du football africain’’, a écrit le journaliste qui a réussi une belle reconversion comme agent de joueurs avant d’intégrer l’OM, le club phare de sa ville d’adoption.
‘’Mais il est surtout aujourd’hui du devoir de la FIFA de se réformer en profondeur’’, estime le dirigeant français d’origine sénégalaise qui a publié sa chronique après la démission du président Sepp Blatter de la présidence de la FIFA, mardi.
Sur cette rupture, il souligne que ‘’tout comme on ne fait pas du neuf avec du vieux, on ne fera pas du propre avec du sale’’.
L’ancien président de l’OM a appelé à plus de respect pour les dirigeants du continent de la part de ces personnes qui évoquent ‘’à demi-mot : acheter avec un sac de riz le vote des Africains notamment’’.
Ces idées et celle allant dans le sens de s’étonner que tous les pays pèsent du même poids (essence même de la démocratie) sont un ”retour à un néocolonialisme sportivo-culturel qui n’honorent pas les auteurs de telles insinuations”, ajoute le Français d’origine sénégalaise.
Dans ce sens, il ne comprend pas que dans la plupart des commentaires, on épargne certains dirigeants ayant gravité autour de Sepp Blatter dont moult présidents de confédérations qui ne doivent pas avoir la conscience tranquille aujourd’hui.
Appelant à ”un devoir de rupture” à la FIFA avec le départ acté de son président depuis 1998, il a souligné que ‘’tout comme on ne fait pas du neuf avec du vieux, on ne fera pas du propre avec du sale’’.