Dans le cadre de la 15ème journée de L1, le FC Nantes évoluera face à l’EA Guingamp, samedi 30 novembre (20h). Un rendez-vous en terre costarmoricaine auquel devrait participer Papy Djilobodji à nouveau à la disposition de Michel Der Zakarian. Entretien avec le défenseur international sénégalais.
Papy, on imagine ton impatience à l’idée de retrouver la compétition…
Papy Djilobodji : “Oui, c’est vrai j’ai hâte ! Je suis content quand je joue, ça fait du bien. C’est le contraire quand je ne suis pas là. Hâte d’y être, voilà.”
Tu as manqué ton premier match de championnat cette saison face à Monaco. Comment l’as-tu vécu ?
Papy Djilobodji : “Je l’ai très mal vécu. Je voulais jouer. Après, les gars ont bien fait le boulot malgré la défaite. Nous avons réalisé un bon match. Il faut voir plus loin maintenant et reproduire les efforts contre Guingamp pour essayer de ramener les trois points. Ça ne va pas être facile, mais tout peut arriver…”
A Guingamp, tu vas croiser plusieurs ex-coéquipiers…
Papy Djilobodji : “Oui, il y a Jonathan (Martins Pereira), Matheus (Vivian), Guy Rolland (NDY Assembé) sans oublier mon pote, Moustapha Diallo bien qu’il soit suspendu samedi. Ça fait plaisir de les retrouver, mais nous viendrons chercher les trois points. C’est important. A nous de faire ce qu’il faut.”
Quel regard portes-tu sur la formation guingampaise ?
Papy Djilobodji : “C’est une équipe difficile à jouer. Il faudra faire un match costaud, un match de “mecs” pour leur montrer nos intentions. Et nous pouvons prendre des points à l’extérieur…”
Les supporters répondront à nouveau présent. Ils seront près de 800 à Guingamp…
Papy Djilobodji : “Oui, c’est exceptionnel ! Ça fait chaud au coeur de les entendre crier pendant quatre-vingt-dix minutes, voire plus. Ils nous motivent. On peut simplement leur demander de ne pas arrêter et de continuer ainsi pour leur offrir la victoire. On va tout faire cette saison pour leur montrer que nous sommes bien présents. Ils nous font plaisir, à nous de leur rendre.”
As-tu tourné la page de votre élimination de la Coupe du Monde avec le Sénégal ?
Papy Djilobodji : “C’est digéré. Il faut passer à autre chose. La vie est un combat. Il faut passer au-dessus des déceptions. Il faut regarder vers l’avant et continuer à travailler pour obtenir du mérite. La vie n’est pas tout le temps “rose”, il faut lutter. Il y a des hauts et des bas. Il faut être fort mentalement, et nous y arriverons ensemble. Et garder le sourire aussi. Il faut aussi penser à donner du plaisir à ceux qui ont une vie plus difficile que nous.”
A qui penses-tu particulièrement ?
Papy Djilobodji : “Je pense à tout le monde, à ma famille, mes amis… Le monde est difficile ! Il faut travailler dans la joie et ne rien lâcher.”
Tu réalises un début de saison remarquable…
Papy Djilobodji : “Je ne sais pas. Je travaille pour être un bon joueur. Les commentaires font plaisir, mais il faut garder la tête sur les épaules et ne pas se reposer sur ses acquis. Il faut continuer à travailler, sinon on risque de passer à côté. Et le meilleur viendra…”
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