Pour bien préparer sa 5ème sortie dans les éliminatoires de la CAN-2017, qu’elle jouera le 4 juin prochain face au Burundi, à 15h00 (13h00 GMT), l’équipe du Sénégal compte établir un camp de base au Rwanda afin de s’acclimater. Les Lions croiseront également les Amavubi en match amical le 28 mai.
Comme en 2007, les Lions du Sénégal vont s’acclimater en Afrique australe pour aborder sous les meilleurs auspices leur rencontre de la 5ème journée des éliminatoires de la CAN-2017, qui les mettra aux prises avec le Burundi. Sachant que cette période coïncidera avec la fin de la saison, Aliou Cissé a saisi la FSF pour trouver une alternative permettant aux Lions de rester concentrés sur leur sujet jusqu’au bout.
Interpellé sur la question, Me Augustin Senghor d’expliquer le choix d’un camp de base. «Nous allons dans un pays, le Burundi, qui a deux particularités : l’une c’est le fait d’être très éloigné et dans une position qui est difficile d’accès. Il est aux confins du continent, c’est-à-dire niché entre l’Afrique centrale et l’Afrique australe qui n’est pas bien desservie. La deuxième spécificité, c’est que c’est un pays assez instable en termes de difficultés d’où la nécessité d’accentuer notre organisation dans le domaine de l’anticipation», a-t-il dit. Le président de la FSF poursuit : «A cette période là, on aura d’autres complications par rapport a ce match parce que les joueurs seront déjà en vacances. Certains seront ici au pays et d’autres resteront en Europe. Il faut mettre en place la meilleure stratégie pour les regrouper et l’option qui est retenue aujourd’hui, c’est de nous regrouper non loin du Burundi. On va rester dans cette zone là pour préparer ou mieux cette rencontre de la 5ème journée.»
Le président de la FSF a par la même occasion magnifié le travail de titans que la cellule mixte, chargée de piloter les éliminatoire abat. «De plus en plus, la cellule mixte entre le ministère des Sports et la Fédération maîtrise les canevas de l’organisation des déplacements», constate-t-il avant d’évoquer à titre d’exemple le dernier match joué à Niamey face au Niger. «On a pu s’en rendre compte et on s’est adopté à un voyage direct à l’aller. Ce n’était pas prévu ou retour, mais à la demande des joueurs, on l’a fait parce que nous cherchons toujours à mettre nos joueurs dans des conditions optimales. Nous avons saisi le ministère et d’un commun accord et sur contribution et de l’État du Sénégal et de la Fédération, nous avons pu obtenir un voyage retour par vol spécial.»
Pour le patron du football sénégalais, il faut continuer dans cette voie autant que faire se peut. «Je peux vous dire d’ores et déjà que les travaux préparatifs sont en train d’être faits pour envoyer une mission avancée qui va partir à Bujumbura pratiquement un mois avant le match. Et sur place, nous verrons les conditions et nous étudierons la meilleure approche à avoir», conclut-il.
-Stades