Il fait partie de la Génération de Caire 86 qui avait permis au Sénégal après 18 ans d’absence sur le contient africain, de remettre son football en scelle. Avec les feus Jules François Bocandé comme fer de lance et Pape Diop comme coach en passant par Cheikh Seck dans les buts…Racine Kane et Roger Mendy, Sadio Demba (puisque c’est de lui qu’il s’agit), aujourd’hui technicien en Europe, plus précisément en Belgique (où il vient de retrouver l’élite avec son club de D2 RWS de Bruxelles), continue de vivre sa passion le football et même de réussir parfaitement et avec la manière.
Dans cet entretien exclusif accordé au portail sportif Ndamli (de Bruxelles), il revient sur ce sacre inédit de son club, sa carrière de joueur au Sénégal, ses ambitions futures, ses projets pour le football sénégalais, comment il compte aborder la prochaine saison dans l’élite Belge…le natif de Mbour a abordé toutes les questions importantes liées à son activité. Entretien.
Bonjour coach. Montée dans l’élite réussie avec le RWS Bruxelles, pouvez vous revenir en détails sur cette haute performance réalisée pour la première fois par un technicien d’origine africaine?
Il faut juste ne pas oublier que ce n’est pas la première fois que je suis sacré champion, mais bien la 5 fois, même si j’étais entraineur adjoint avec Denis Van Wijk ancien joueur d’Ajax du Club de Brugge et de Norwich City avec j’ai toujours travaille. C’est la suite logique des choses pour ce sacre qui est d’autant plus significatif car c’est après (Ndlr : en 2014) que j’ai obtenu la licence UEFA pro et tous les autres diplômes de l’UEFA sans exception. Les statistiques confirment notre sacre d’autant plus qu’on fait parti des 6 meilleures équipes d’Europe tout championnat confondu à avoir réalisé le plus grand nombre de performances à domicile. En effet, nous avons obtenu 42 points sur 48 possibles. Ce qui est énorme.
Ancien joueur de la génération de Caire 86, quels souvenirs vous avez de cette épopée qui avait vue le football sénégalais retrouver l’internationale après 18 ans d’absence?
Cela restera toujours gravé dans ma mémoire de footballeur. Apres 18 ans d’absence retrouver l’international était important dans l’histoire du football africain. Mais surtout avec beaucoup de bons souvenirs avec des joueurs comme feu Jules François bocande et tout le reste de cette génération. Aujourd’hui malgré mon vécu dans le football professionnel je dirais que cette époque reste un grand moment pour moi. Surtout avec les moyens dont on disposait (comparé à aujourd’hui) pour réaliser cette performance qui a consisté à qualifier l’équipe du Sénégal après 18 ANS d’absence sur la scène continentale. Çà marque toujours les esprits.
Est ce que vous suivez toujours le football sénégalais, les joueurs sénégalais évoluant à l’étrange, la sélection nationale?
Je ne peux jamais me permettre de ne pas suivre le football sénégalais comme tous mes compatriotes, je suppose. D’autant plus que c’est mon pays et que je suis appelé à rendre au football sénégalais ce qu’il m’a donne. Avec mes collègues de ma génération nous travaillons pour participer au développement du football de notre pays. Sous peu nous aurons l’occasion de plus rentrer dans les détails si nécessaires. Mais en attendant de loin, nous participons à cette réflexion comme le championnat à 16, le niveau du championnat professionnel…toutes ces questions nous interpellent aussi. Certes nous sommes en Europe, mais notre cœur est au Sénégal. Concernant les Senegalais à l’étranger, je veux dire ici en Europe c’est très facile de les suivre tous les matchs européens sont retransmis donc pas d’excuse tu les vois tous chaque week end en plus les matchs sont le lendemain de nouveau retransmis comme Belgacom 11 ou tu peux voir tous les championnats ce n’est pas difficile de les suivre ; les statistiques nous donnent plus d’info sur leur situation en club. Et je pense que les joueurs sénégalais ont une bonne image en Europe dans les différents championnats, un apport certain.
Aujourd’hui après ces retrouvailles avec l’élite Belge, quelles sont vos ambitions pour le futur?
Comme ce n’est pas la première fois, ni la deuxième ou la troisième encore moins la quatrième fois que je réussi une telle performance , je dirai que j’ai fini par en avoir l’habitude Mais comme à chaque fois, on savoure. Dieu Merci. Tout d’abord, c’est un grand repos avec la famille ce qui est primordial pour faire le vide et recharger les batteries en vue de la prochaine saison en Ligue 1 Incha Allah. Ensuite il s’agira d’aborder la prochaine saison. Ce n’est pas difficile dans un premier temps de maintenir l’équipe en D1 en suivant le déroulement du championnat. Il faut se fixer d’autres objectifs si nécessaires. Mais le plus important c’est d’abord de mettre sur pied une équipe compétitive en D1 qui pratique du bon football , un football avec de la discipline de l’impact et beaucoup de détermination . Une équipe prête physiquement et mentalement pour atteindre les objectifs fixés en fin de saison.
Enfin qu’est ce que le football sénégalais peut attendre de vous qui en êtes un produit connu qui réussit aujourd’hui dans le haut niveau européen?
Réussir est un grand mot pour moi. Je travaille très dur comme si je n’ai encore rien gagné. Je suis toujours très motivé. Je n’ai pas eu tous les diplômes de l’UEFA pour rien. Je suis un gagneur, un compétiteur, un homme de défi avec 14 ans à l’école des entraîneurs. Il faut le faire. Rien n’a été un cadeau. Je me suis toujours surpassé pour en arriver là et çà ne fait que commencer Incha Allah. Maintenant par rapport à mon pays je crois que le football sénégalais ne peut qu’attendre ma contribution à son développement. Si besoin lui faire profiter de mon expérience. Mon expertise, mes conseils, ma réflexion par rapport aux réalités de la vie professionnelle sont à la disposition du Sénégal et pour le bien du football senegalais. Je suis disposé à tout donné pour le développement de ce football.
-Ndamli