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Ancien sélectionneur des «Lions», Amara Traoré a disputé une troisième place au Caire en 2006 mais a aussi raté la première marche en 2012. Il puise sur son riche expérience pour enrichir Aliou Cissé et sa troupe. 

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La Tunisie : «C’est une équipe qui est assez régulière à la Can. Elle a des joueurs habitués à jouer en Afrique (Caf ou Ligue des Champions) et qui maîtrisent l’environnement africain. Elle vient à la Can 2017 avec une forte base locale. Les nombreux stages fermés ont permis à l’entraîneur de faire le travail et de construire une équipe à l’image de l’Egypte de Hassan Shehata qui avait remporté trois Can d’affilée. La Tunisie n’est souvent pas géniale, pas trop extravagante, mais très professionnelle. C’est une équipe qui laisse toujours le jeu à l’adversaire pour essayer de le contrer rapidement. Face à une équipe comme ça, le Sénégal doit rester solide et surtout éviter de tomber dans l’énervement. Ils ont l’art d’endormir leurs adversaires pour les surprendre. Sur son banc, on retrouve un vieux routier. Henry Kasperczak connaît bien l’Afrique et surtout l’Equipe du Sénégal. Même s’il ne connaît pas les joueurs, il connaît un peu l’environnement de cette équipe qu’il a quittée de façon peu honorable lors de la Can 2008. Mais le Sénégal ne doit pas affronter la Tunisie avec l’esprit revanchard contre Kasperczak.»

 

A éviter : «Les équipes maghrébines sont roublardes. Il ne faut pas tomber dans le piège de la provocation. Les Sénégalais doivent rester sur ce qu’ils savent faire. Ce que l’Equipe du Sénégal fait ces derniers moments, excepté le match contre l’Afrique du Sud où on a un peu été naïf, est bon.»

 

Le calendrier : «On dit souvent qu’il ne faut pas rater le premier match. Le Ghana a raté son premier match en 2015, mais est arrivé en finale. Le Sénégal avait gagné son premier match, mais n’a accédé au deuxième tour. Pour faire une bonne Can, l’Equipe du Sénégal doit rester dans son objectif commun, c’est-à-dire jouer match après match. C’est important quand même de faire une bonne rentrée. Avec le calendrier, c’est mieux pour le Sénégal de gagner son premier match. Après, il ne faut pas tout de suite penser qu’on est qualifié. Puis, il faut faire un match intelligent contre le Zimbabwé. Je n’aime pas le calendrier du Sénégal. Il est trop dangereux. Ce calendrier, il faut le rendre favorable, c’est-à-dire gagner contre la Tunisie et bien négocier le deuxième match. Il ne faut pas qu’on se mette dans le scénario d’aller chercher l’Algérie. Mais faire en sorte que c’est l’Algérie qui viendra nous chercher.»

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