Baye Mayoro Ndoye ne cache pas son ambition de porter le maillot floqué de la tête de lion. Le jeune milieu de terrain (22 ans) auréolé d’un titre de champion de la Ligue 2 française avec le FC Metz, est en vacances à Thiaroye-sur-mer, dans la banlieue dakaroise. Entretien
Mayoro, le club messin vient de retrouver l’élite française. Quel sentiment vous amine ?
C’est une joie incommensurable. Ça n’a pas été facile, après avoir évolué en National (D3) lors de la saison 2012-2013. En venant en L2 cette année, on s’était fixé l’objectif de jouer le maintien. On a fait plus, en décrochant la timbale pour la montée en L1 française. Le FC Metz est un club bien structuré où la majeure partie des joueurs sont dans le centre de formation. En plus, le président du club Bernard Sérin et ses collaborateurs ont abattu un travail colossal au niveau du club. On a passé 6 ans au purgatoire avant de revenir en L1.
Comment trouvez-vous votre prestation sur le plan personnel ?
J’ai joué 18 matchs avec le FC Metz, cette saison, toutes compétitions confondues. J’ai joué 10 matchs comme titulaire, 6 comme remplaçant. En National, j’avais joué 36 matchs avec Metz, 26 comme titulaire et 8 comme remplaçant.
Le mercato estival bat son plein, êtes-vous sollicité ?
Effectivement, certains clubs ont émis le désir de m’enrôler. Seulement je préfère taire les noms, tout en continuant d’étudier la meilleure proposition. Je suis toujours sous contrat avec le FC Metz, je viens d’ailleurs de le renouveler d’une autre année.
L’ambition de FC Metz l’année prochaine, c’est quoi ?
Comme on vient de retrouver fraichement l’élite, notre ambition ne peut être que de jouer le maintien. N’empêche que l’on essaiera de bousculer les grands.
Intégrer la sélection A du Sénégal, ça vous tente présentement ?
Bien sûr, j’ai dans un coin de la tête l’équipe nationale du Sénégal. Car tout joueur expatrié souhaite porter les couleurs de la sélection de son pays. Néanmoins, je ne suis pas pressé. Je continuerai à bosser tout en sachant que mon heure viendra un jour, inch Allah.
Retracez-nous un peu votre parcours ?
Avant d’aller monnayer mon talent à l’étranger, j’étais dans le centre de formation Génération Foot où j’ai fait toutes mes classes : cadet, junior et senior. Je me suis vraiment révélé là-bas car, en plus d’être le capitaine de l’équipe, j’y ai terminé une fois meilleur buteur. C’est à cette époque que j’ai été convoqué en équipe nationale junior par Karim Séga Diouf. Auparavant, j’ai un peu joué en Navétane avec mon ASC de quartier, Oryx de la Zone 4 de Thiaroye-sur-mer. On a gagné le titre national du Navétane, en 2005.
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