En Espagne depuis 2009, le jeune footballeur sénégalais Dominique Coly s’épanouit pleinement à Tenerife (D2 Espagne). Son rêve, défendre un jour les couleurs de l’équipe nationale du Sénégal.
Entretien
Dominique, quel bilan tirez-vous de votre saison avec Tenerife ?
Je suis satisfait de ma saison. J’ai quasiment joué toutes les rencontres. Nous avons joué la Coupe du Roi et nous avions même battu l’Atletico Madrid. J’ai eu du temps de jeu et je pense que c’est satisfaisant.
Où est-ce que vous avez débuté le football avant d’aller en Espagne ?
J’ai débuté le football au centre ASCAS qui était logé au stade Léopold Sédar Senghor. J’ai passé quelques années là-bas avec d’autres jeunes de mon âge. Par la suite, j’ai passé des tests concluants, avant de rejoindre l’Espagne. J’ai quitté le Sénégal en 2009.
Comment se sont passés vos débuts avec Tenerife ?
Ce n’était pas du tout facile. Les premières années étaient pénibles pour moi. Je venais d’arriver dans un pays que je ne connaissais pas, avec ses réalités. La barrière de la langue a été le premier obstacle, car il fallait communiquer avec les gens. Et j’avoue que c’était difficile. Mais avec l’aide de quelques amis, j’ai fini par y arriver.
Suivez-vous les prestations des Lions du Sénégal ?
Je suis un grand fan de l’équipe nationale du Sénégal. Je regarde presque toutes les rencontres qu’elle dispute. Nous avons de bons joueurs dans cette équipe et je pense qu’ils vont se qualifier pour la prochaine CAN. Il leur faut une bonne préparation et prendre les matchs les uns après les autres. Avec un peu de rigueur et d’envie, ils peuvent décrocher le ticket qualificatif à cette Coupe d’Afrique.
Pensez-vous pouvoir l’intégrer un jour ?
C’est mon rêve. Avec des amis, nous parlons souvent de l’équipe nationale. C’est le rêve de tout footballeur. Mon plus grand souhait est de défendre un jour les couleurs de mon pays. Je n’ai jamais joué avec les petites catégories du Sénégal. Je suis encore jeune (19 ans) et j’ai beaucoup à prouver. Je dois progresser, confirmer et attendre mon heure. Avec le temps et le travail, cela arrivera naturellement.
Avez-vous des contacts ?
Pour le moment, non. Même s’il y en a, c’est mon agent qui s’occupe de cela. À mon niveau, je travaille dur pour aller de l’avant. C’est à moi d’être performant et compétitif. Le reste viendra. C’est ainsi que je vois les choses.
Stades