Malgré la défaite des «Lionceaux», Mbaye Diouf affirme ne pas être inquiet et annonce une invitation du Qatar qui «prendra en charge l’équipe pendant un mois pour un repli ferme, afin de pérenniser tout le travail» avant le début du tournoi en 2015.
«Par rapport à la préparation, il est prévu de faire au moins deux semaines par intercale, du 1er au 7 et du 23 au 30 (janvier) jusqu’à la compétition finale. Nous avons une invitation du Qatar qui nous prendra en charge pendant un mois pour un repli ferme afin de pérenniser tout le travail. Nous n’avons pas encore fixé de date, mais ce pays nous a sollicités pour prendre en charge notre Equipe nationale Juniors. Ils sont aussi dans le même tempo parce qu’ils se préparent pour la Coupe d’Asie. La fédération mettra tout ce qu’il faut. C’est très rare d’avoir des opportunités pour aller en Coupe du monde et nous avons l’ambition de faire un excellent tournoi à Dakar. L’objectif majeur sera d’être dans les quatre premiers. Avec deux victoires, vous y êtes en demi-finale et représentez le continent à la Coupe du monde. Il est préférable d’aller à la Coupe du monde jeune que de gagner la grande CAN. Cela ne sert à rien d’être champion d’Afrique et se retrouver sans structure. Si vous allez à un Mondial Juniors, c’est l’ensemble du football des jeunes qui va appuyer le football national et local. Nous jouerons chaque mois dans la sous-région contre peut-être la Gambie, le Mali, le Cap-Vert. Mais à part le match retour contre la Côte d’Ivoire (samedi), nous jouerons deux autres rencontres à Abidjan le mois prochain. Nous ne sommes pas inquiets. Je crois que trois mois de préparation suffisent largement pour une équipe de jeunes. Tous les joueurs sont des locaux et appartiennent à des clubs qui jouent un Championnat (L1 et L2) très relevé cette saison. Nous n’allons pas les priver de leurs clubs à trois mois de la compétition. A deux ou un mois et demi, nous ferons un regroupement pour sortir le dernier groupe qui jouera la CAN. Nous aurons peut-être aussi trois ou quatre renforts qui nous viendront de l’extérieur. Nous en avons ciblé certains, avec l’appui d’Alain Giresse.»