La recherche d’une terre d’accueil, pouvant abriter le 23 mars prochain la rencontre Sénégal-Angola, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2014, est en passe de devenir un véritable feuilleton pour la Fédération sénégalaise de football (FSF).
L’instance dirigeante de football multiplie les initiatives pour trouver un terrain répondant au souhait du nouvel entraîneur national, Alain Giresse, exactement comme elle avait opéré, lorsqu’il s’était agi de choisir un sélectionneur pour les Lions.
Après avoir essuyé un avis défavorable du sélectionneur national, concernant la possibilité de jouer cette rencontre dans les stades de Bakau (Gambie) et de Nouakchott (Mauritanie), les Fédéraux ont dépêché une délégation à Conakry (Guinée), afin de trouver une infrastructure répondant aux exigences de l’encadrement technique des Lions.
Au sein même de la Fédération de football, les avis divergent. Si certains sont tentés d’opter pour une belle pelouse, d’autres prennent plutôt en compte la nécessité de compter sur un public nombreux pouvant pousser les Lions à la victoire.
La sortie de Moussa Ndaw n’est pas passé inaperçue chez certains dirigeants qui applaudissent des deux mains l’idée de délocaliser ce match au Maroc, comme suggéré par l’ancien attaquant des Lions.
Ndaw, ex-attaquant du WAC de Casablanca, justifie son idée par le fait que le Maroc, de par sa situation géographique, n’est pas si éloigné que cela de l’Europe où évoluent les internationaux sénégalais dans leur grande majorité.
S’y ajoute qu’au royaume chérifien, le Sénégal n’aura pas de souci en termes d’infrastructures, ce qui fait que des économies peuvent être réalisées sur le budget voyage, selon Moussa Ndaw.
Toutefois, si les Lions peuvent compter sur la présence au Maroc d’une forte colonie sénégalaise, celle-ci est faible, comparée au nombre de citoyens sénégalais vivant dans les pays limitrophes (Mauritanie, Gambie et Guinée). Il faut aussi compter sur la possibilité, pour certains supporteurs sénégalais, de faire le déplacement, si la rencontre est organisée dans un pays frontalier.
A moins de deux mois de la rencontre, comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, la Fédération sénégalaise de football (FSF) doit se hâter d’annoncer sa décision aux instances internationales et à son adversaire du 23 mars prochain.
APS