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Depuis plus de deux décennies, le club de la Cité industrielle a accueilli plusieurs générations de joueurs et des entraîneurs très expérimentés ont également eu à conduire les rênes de cette équipe.

Malheureusement, la mayonnaise n’a jamais pris. Aucune performance mémorable n’a été notée. Et cette descente aux enfers, les supporters l’attribuent en partie à leurs dirigeants, qui sont restés pratiquement les mêmes depuis des années. D’ailleurs, le président, Louis Lamotte, fait actuellement l’objet de nombreuses critiques.

Il cristallise même les mécontentements de nombre de supporters et de certains joueurs, qui n’ont pas une seule fois aperçu sa silhouette lors des matches de l’équipe, surtout à Richard-Toll. « Les conditions des joueurs ne sont pas bonnes. Ils ne sont pas informés sur beaucoup de choses. Un joueur doit d’abord rencontrer son président de club et discuter avec lui avant de signer. Mais dans notre football professionnel, actuellement, tel n’est pas le cas. Je constate que les joueurs ne voient que les secrétaires généraux », se plaignait le portier du club, Aly Kâ.

Le limogeage d’Abdoulaye Diaw, intervenu le 26 avril 2013, lui donne raison dans la mesure où la lettre de rupture de contrat a été paraphée par Mohamadou Lamine Mbodji dit « Cor », le secrétaire général du club. Celle de Stanislas Hubert Bassène dont le contrat a été mis fin le 31 mars 2013, a également été signée par ce même secrétaire général, le 8 avril 2013.
Ces mêmes dirigeants avaient espéré qu’un simple changement de dénomination ferait l’affaire du club. Il a certes permis d’avoir une équipe de couleur locale dans laquelle toutes les couches du Walo se reconnaissent. Sans plus. Aujourd’hui, le constat est là, amer. L’Association sportive de la sucrière de Richard-Toll (Assur), ex-Css, continue de broyer du noir et la direction du club, qui semble avoir montré ses limites, est pointée du doigt.

©Lesoleil

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