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Atteint de plusieurs cancers découverts en octobre 2012, Bruno Metsu est décédé lundi dans sa ville natale de Coudekerque-Village (Nord), à l’âge de 59 ans. C’est une triste nouvelle pour le monde du football, et en particulier sénégalais.

Cet ancien milieu de terrain s’était reconverti avec succès dans la fonction d’entraîneur avait emmené le Sénégal en quarts de finale du Mondial 2002 après avoir battu l’équipe de France, championne du monde et d’Europe en titre, lors du match d’ouverture.
Au micro de l’Equipe, Lamine Diatta et Ferdinand Coly qui étaient de l’aventure de 2002, le manque de lui rendre hommage.

«Je l’avais au téléphone de temps en temps, la dernière fois cet été, a expliqué Lamine Diatta. Il était fatigué, mais j’avais senti chez lui une volonté de se battre. Il avait le moral, mais quand j’ai appris la nouvelle de son décès mardi matin, ça m’a fait très mal.»

«Il était très proche des joueurs. Mais c’était un entraîneur très rigoureux, exigeant, et on avait envie de lui rendre tout cela sur le terrain.»

«Il avait une méthode de management très intéressante poursuit de son côté Ferdinand Coly. Il avait responsabilisé l’effectif. On bossait beaucoup, mais je me souviens de moments extraordinaires, où on rigolait beaucoup. Il avait su tirer le maximum de ce groupe. Bruno avait une personnalité attachante. Je suis sous le choc, ça me coupe une jambe. J’avais encore des contacts avec lui, j’étais certain qu’il allait s’en sortir»

«Depuis mardi matin, on se parle beaucoup avec ceux de la génération 2002. On est en train de se mobiliser. Plus tard, on verra comment lui rendre hommage, à Dakar, peut-être à l’occasion d’un match…»

 

ATS

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