Auteur de 8 buts à Hanovre depuis le début de la saison, Mame Biram Diouf a tout de même du mal à s’imposer sur le front de l’attaque sénégalaise où il joue les seconds rôles.
Si comme depuis ses débuts en professionnel, Mame Biram Diouf continue à exploser et à éclabousser de toute sa classe les différents championnats dans lesquels il s’est engagé, il a du mal à se frayer un chemin en équipe nationale. Barré par la concurrence sur le front de l’attaque des Lions, «Diego» n’a jusqu’ici pas eu la chance de mettre en exergue son leadership naturel et ses bonnes prestations sur le terrain.
Il a commencé l’année 2014 sur les chapeaux de roue en améliorant son compteur but qui est présentement à 8, le natif de Parcelles a aussi réussi des matchs de haut vol à Hanovre. Mais, Mame Biram Diouf ne semble pas convaincre les différents sélectionneurs qui se sont succédé sur le banc des Lions. Aujourd’hui, il se fait ignorer par Alain Giresse qui fait appel à lui, juste pour embellir le décor ou jouer le second couteau. Il a aussi fait les frais des choix du coach, lors de la publication de la liste de la CAN-2012.
Sélectionneur du Sénégal d’alors, Amara Traoré a jugé nécessaire de se passer des services de Mame Biram Diouf qui avait pourtant pris part à la quasitotalité des matchs d’élimination aux joutes continentales qui se sont conjointement jouées au Gabon et en Guinée équatoriale.
Aujourd’hui, même si les observateurs reconnaissent volontiers qu’il n’est pas l’attaquant le plus prolifique du Sénégal, en atteste ses trois buts qu’il a marqués en 16 sélections, mais son instinct de buteur en fait un atout redoutable dans une équipe. Certes, il n’a jamais su débloquer des situations parfois cadenassées en équipe nationale, mais les prestations de Mame Biram pouvaient semer les trouble-fêtes sur le front de l’attaque sénégalaise, en souffrance, avec le manque de compétition de Papiss Cissé et Demba Bâ, les premiers choix de Giresse.
Contre le Mali, Mame Biram Diouf a suivi du banc de touche la prestation de ses coéquipiers. S’il était évident que le fait de rester scotché sur le banc des remplaçants ne lui a pas fait du bien, force est de reconnaître que le buteur serait soulagé de prendre part à une telle rencontre qui avait pour but de remobiliser la troupe dans un match de retrouvailles où le résultat importait peu.
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