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La défense, jadis, le souci des Lions, s’est ressaisie, laissant les lacunes à l’animation offensive. Désormais, le chantier en cours  sera axé devant.

Un an et deux mois après la nomination (9 janvier 2013) d’Alain Giresse, l’équipe du Sénégal est plus que jamais en construction. Ce ne sont pas ses dernières sorties, notamment contre le Mali qui nous feront dire le contraire. Cette rencontre en appoint à la belle prestation des Lions face à la Cote d’Ivoire à Casablanca, a mis à nue les failles offensives de l’équipe. Pourtant, le chantier en cours concernait plus la défense. C’est donc l’effet inverse qui s’est produit. L’animation offensive n’avait jamais connu ce coup de mou au temps des prédécesseurs (Amara Traoré et Joseph Koto) du manager du français. Redevenue solide, crédible et dure à battre (même si l’actuel entraineur du Horoya de Conakry avait pris une raclée : trois matchs zéro pointé à la Can 2012 et Joseph Koto emporté par l’ogre ivoirien), l’équipe du Sénégal n’a toujours pas trouvé ses automatismes dans l’animation offensive. Sur les 10 buts inscrits en 9 matches joués avec Alain Giresse, Sadio Mané, un milieu de terrain s’en est tapé 3. De quoi démontrer l’inefficacité des attaquants devant les buts. La faute à qui et à quoi ? Ce temps de vache maigre ne peut être imputé à une entité quiconque. Ces attaquants à l’image de Papis Cissé, Demba Ba, Moussa Sow et Dame Ndoye, Mame Birame Diouf vivent l’impasse en club. Ce qu’on pourrait reprocher au staff c’est la gestion de ces attaquants. Il s’agit donc d’un problème d’organisation, de complémentarité et d’individu.

L’organisation

En 9 neuf matches, le technicien français n’a jusqu’ici pas trouvé un onze de départ identique. Et jamais un même groupe n’a été reconduit entre deux matches dans les dispositifs du manager français. Plus grave, le meilleur joueur du match précédent s’est toujours retrouvé sur le banc, sans que cela ne se justifie, ni par une blessure encore moins une méforme. Conséquence, les systèmes de jeu s’empilent et nul ne s’y retrouve.

La complémentarité ?

En dépit du problème d’organisation dans le jeu, le Sénégal n’a pas un problème d’hommes. Mais pour que la mayonnaise puisse prendre, il va falloir que ces hommes se comprennent et s’entendent pour jouer ensemble. Ce n’est donc pas un problème de qualité, mais plutôt de choix. Le choix est plus basé sur l’individualité que sur un souci de complémentarité.

La qualité individuelle 

Individuellement pris, les Lions possèdent des génies, même si la quasi-totalité des joueurs se cherchent dans leur club respectif. Sadio Mané et Henri Saivet …. surfent sur la bonne performance et une bonne majorité marche au ralenti. C’est pourquoi l’évolution  laisse un arrière-goût d’inachevé.

©Rewmi

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