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Badara Mamaya Séne, président de la commission centrale des arbitres (Cca), a tenu à expliquer dans les colonnes du Populaire la raison de son refus de déférer à la convocation de la fédération.
« Un soir, alors que j’étais chez moi, quelqu’un de la fédération est venu me déposer un courrier. Je lui ai dit que si tu as un courrier à déposer, en ma qualité de maire, il faut le déposer à la mairie. Si tu as un courrier en tant que président de la Cca, il faut le déposer au siège de la Cca. Et c’est un courrier qui m’était adressée personnellement, je peux le recevoir. Ainsi, il a déposé au niveau du secrétariat général de la Cca une convocation qui m’était destinée. Et elle m’a été immédiatement transmise par fax.
Quand j’ai reçu cette lettre, j’ai été un peu étonné. Car, je pensais que le secrétaire général de la fédération, Victor Cissé, fonctionnaire mis à la disposition de la fédération, devrait être équidistant de l’ensemble des couches composant le football sénégalais.
Mais je vois qu’à travers ses écrits et les calomnies qu’il tient à mon encontre, qu’il devient secrétaire particulier à la solde d’Augustin Senghor.»
Toujours selon M. Sène, la première contradiction qu’il a relevée et qui l’a motivé à ne pas répondre à la convocation est dans le bout de phrase suivant : « A Monsieur Badara Mamaya Sène, membre de la Cca de la Fsf ». N’étant pas membre, et précisant être le président désigné, les textes actuels de la Fsf ne donnent à personne d’autre que les arbitres, d’après M. Sène, la possibilité de désigner leur représentant.
« J’ai été réélu ici, à l’unanimité par mes  pairs», dit-il, avant de poursuivre avec : “Cette lettre était numérotée 0298 du 19 avril 2013. J’ai pu voir une autre lettre numérotée 0296 où M. Augustin Senghor dit toujours, M. Badara Mamaya Sène, membre démissionnaire de la Fsf. Il l’a écrit et c’est ça que j’ai envoyé à qui de droit. Ne faisant plus partie de la fédération, comment peuvent-ils me convoquer ? Voilà les deux contradictions qui ont fait que j’ai dit que je ne répondais pas, » tonne-t-il.
“S’ils pensent que leur façon de faire dans les Navétanes peut arriver à notre niveau, nous ne l’accepterons jamais. Nous sommes un bloc soudé”, renchérit l’homme.

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